Gilles Muller est au Portugal où il disputera la semaine prochaine le «Millenium Estoril Open» (ATP 250). Bonne nouvelle, il devrait y être 4e tête de série et donc exempté du 1er tour.
Estoril plutôt qu’Istanbul ou Munich
Après le Masters 1000 de Monte-Carlo et avant celui de Madrid (à partir du 7 mai), Gilles Muller est en visite au Portugal. À Estoril plus précisément où il prendra part la semaine prochaine au Millenium Estoril Open.
« C’est un rendez-vous que j’aime bien, expliquait dernièrement Gilles Muller. Je l’ai choisi surtout parce que ce n’est pas très loin de Madrid où je jouerai la semaine suivante. Ainsi, on ne sera qu’à une petite heure de vol de la capitale espagnole. Et puis, l’hôtel situé en bordure de l’Atlantique est parfait. »
Le Reckangeois a donc préféré opter pour cette ville située à une vingtaine de kilomètres de Lisbonne plutôt que pour Munich et Istanbul, les deux autres villes qui accueillent un événement ATP à partir de ce lundi. « Pour des raisons logistiques, aller en Bavière aurait peut-être été plus simple, mais je me souviens que l’an passé il y avait neigé… »
Quant à la capitale turque, il faut avouer que ce n’est sans doute pas l’endroit le plus sûr au monde actuellement. « C’est peut-être un peu plus dangereux qu’ailleurs. Même si c’est un peu pareil partout et que le tournoi est certainement bien sécurisé », glissait «Mulles».
Tête de série n°4 ?
Le Millenium Estoril Open est un rendez-vous estampillé ATP 250, soit le tournoi le moins relevé que disputera Gilles Muller durant sa saison sur terre battue.
De quoi avoir des ambitions dans ce rendez-vous dont il fut quart de finaliste lors de sa précédente participation voici deux ans ? Peut-être bien. Tout dépendra une nouvelle fois du tirage au sort du tableau final (qui aura lieu en ce début de week-end). Mais lors de celui-ci, «Mulles» devrait avoir la bonne surprise d’être exempté du premier tour. Un privilège réservé aux quatre premières têtes de série. S’il était, au départ, tête de série n°5, le Reckangeois a bénéficié du retrait du joueur du moment, l’Espagnol Albert Ramos-Vinolas (ATP 19, finaliste à Monte-Carlo, qui préfère se préserver pour la terre battue madrilène), pour gagner une place dans cette hiérarchie. Et il devrait conserver ce statut de tête de série n°4, à moins que les organisateurs lusitaniens ne sortent un (très) gros lapin de leur chapeau pour la dernière wild card qu’il leur reste à distribuer.
À noter que s’il avait opté pour Istanbul, Muller aurait là obtenu le statut de tête de série n°2, derrière le Croate Marin Cilic (ATP 8).
Une concurrence… jouable
Ce que l’on attend surtout de voir sur ce tournoi d’Estoril, c’est la confirmation du niveau de jeu affiché par Gilles Muller sur la terre battue monégasque. « Il faudra parvenir à trouver une nouvelle fois le bon équilibre entre être agressif et savoir attendre le bon moment pour l’être. Ne pas vouloir attaquer sur toutes les balles. Surtout contre les très bons défenseurs. Essayer aussi de garder la ligne de fond, ce qui veut dire essayer de ne pas trop reculer, même si parfois c’est compliqué face aux joueurs qui ont des frappes très longues et lourdes… », expliquait le 28e joueur mondial.
Comme souvent dans les ATP 250, on ne retrouvera pas les tout meilleurs du monde. Cependant, parmi les adversaires de «Mulles», on comptera tout de même l’incroyable Australien Nick Kyrgios (ATP 17), qui commencera sa saison sur terre, mais aussi Pablo Carreño Busta (ATP 21), Richard Gasquet (ATP 23, qui revient après son appendicite), David Ferrer (ATP 31), Juan Martín Del Potro (ATP 33) ou le régional de l’étape : João Sousa (ATP 35).
Bref, cela ne sera pas simple, mais c’est jouable.
Julien Carette