[Basket] L’Amicale et les Pikes prêts pour l’explication finale

Comme l’année dernière, l’Amicale et les Musel Pikes vont se retrouver à partir de samedi en finale du championnat. Si Steinsel part favori, les Pikes ont également des arguments.

Le meilleur 7 de base du pays

Si l’Amicale est la meilleure équipe du pays, c’est parce qu’elle peut compter sur des individualités exceptionnelles : « On a de très bons joueurs, certains ne sont même pas dans le cinq de base alors qu’ils auraient leur place n’importe où ailleurs », note Samy Picard, l’un de ces joueurs fantastiques.

Avec Bobby Melcher, Alex Laurent, Samy Picard, Shavon Coleman, Pitt Koster, Billy McDaniel et Eric Jeitz, Steinsel dispose d’un arsenal à nul égal au Grand-Duché. Une force de frappe à la tête de la meilleure attaque de tout le pays.

Un collectif parfaitement huilé

Les Musel Pikes, c’est d’abord une équipe. Même si Jean Kox, Clancy Rugg, Jarmar Gulley ou encore Laurent Schwartz, pour ne citer qu’eux, sont très forts individuellement, ce qui fait la force des Mosellans, c’est leur collectif. Les hommes de Frank Baum savent mieux que personne mettre le joueur qu’il faut dans les meilleures conditions. Quand la balle tourne, c’est un vrai régal à regarder. Et un véritable cauchemar pour l’adversaire.

Des duels de rêve

Que l’on parle des arrières (Melcher/Schwartz), des ailiers (Picard/Kox) ou des Américains (Coleman/Gulley, McDaniel/Rugg), les matchups promettent des explications savoureuses. Ce sera à la fois physique, technique et fair-play. Sur le papier, il y a tous les éléments en terme de joueurs pour que l’on assiste à une grande finale.

La confiance dans les deux camps

Les Musel Pikes ont réalisé un départ canon dans la saison, avec le deuxième meilleur bilan en saison régulière. Mais en play-offs, la machine s’est déréglée, suite, notamment à la cruelle défaite en finale de la Coupe face à l’Amicale. Alors qu’ils étaient, un temps, même sous le risque de terminer quatrième des play-offs et donc, d’affronter prématurément l’Amicale, les Pikes ont profité du faux pas d’Etzella contre le Sparta pour se relancer. Ils ont mis fin à leur disette de succès en dominant Contern au Um Ewent avant de se retrouver totalement avec deux victoires de suite contre Etzella en demi-finale. C’est donc en pleine confiance que les Musel Pikes abordent ce rendez-vous.

Pour l’Amicale, la confiance est également de la partie. Certes, les hommes de Ken Diederich se sont inclinés une fois en demi-finale mais c’était contre un T71 en état de grâce. Et, pour la première fois depuis des années, Steinsel a réussi à remporter une série contre le rival historique dudelangeois. Cette performance, associée au bilan incroyable de la saison des Fraisiers, voilà de quoi également leur permettre de se présenter dans cette série avec beaucoup d’espoirs.

Deux équipes au top et au complet

L’an passé, l’Amicale avait réussi à s’imposer face à ce même adversaire. Mais la grosse différence, c’est que cette fois, les Musel Pikes pourront bien compter sur la présence de Clancy Rugg, blessé et remplacé par le géant allemand Enosch Wolff pour les matches les plus importants de la saison. Cette fois, les Mosellans pourront compter sur l’ensemble de leurs forces vives pour défier l’ogre steinselois.

L’Amicale, qui a longtemps, par le passé, été pris dans des problèmes de blessures à répétition, a réussi à franchir sans encombre majeur cette saison. Et Eric Jeitz et ses coéquipiers sont au top de leur condition physique et psychologique. Parés pour l’explication finale.

On l’aura compris, on devrait assister à un véritable feu d’artifice entre deux formations qui ont régalé tout le monde depuis le début de la saison. Si la série est du même acabit, point de vue intensité, que la finale de la Coupe qui avait vu les Pikes dominer les débats avant de se faire rattraper lors du dernier quart, on peut être convaincu qu’on va vibrer pendant deux… ou trois matches !

Romain Haas