Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Pratique à Florange, une officine a installé il y a un peu plus d’un mois un double distributeur de produits parapharmaceutiques et de première nécessité. Accessible 24 heures sur 24 c’est un véritable succès !
Qui ne s’est jamais retrouvé à court de couches, sérum physiologique, pansements ou de crème après-solaire à l’heure où tous les commerces sont fermés ou le dimanche. Il fallait alors courir à la pharmacie de garde et payer une surtaxe de 8 euros.
C’est pour éviter tous ces tracas qu’un pharmacien florangeois a pris la décision d’installer un distributeur de parapharmacie devant son officine. Cette machine « est le relais de la pharmacie », explique le professionnel. Il a découvert ce concept il y a cinq ans à Paris et a eu envie de le mettre en place. Accessibles 24 heures sur 24, 160 produits sont disponibles. Le professionnel peut les changer en fonction des saisons. Il n’y a aucun médicament, même pas ceux qui peuvent être délivrés sans ordonnance. « On y trouve ce que l’on nous demande beaucoup pendant les gardes, explique le pharmacien. Ce dont les gens peuvent avoir besoin pendant le week-end. Depuis que ces produits sont dans le distributeur on en vend beaucoup. »
Prix identiques
Le client a donc le choix entre divers produits pour bébé allant du lait aux couches, en passant par des pommades, sucettes, lunettes de soleil et autres petits pots. On y trouve également tout le nécessaire pour les premiers secours : pansements, désinfectants, poche de froid… Les classiques préservatifs sont présents avec un choix plus diversifié que dans les distributeurs d’une célèbre marque. Il est possible de se procurer également des tests de grossesse. Enfin, des brosses à dents, dentifrice, gel douche, shampoing, maquillage, parfum, crèmes viennent compléter les rayonnages.
Le prix des produits dans le distributeur est le même que celui affiché à l’intérieur de la pharmacie. Pour éviter d’attendre au comptoir ou acheter ses articles en toute discrétion, la machine séduit de nombreux clients et pas seulement la nuit ou le week-end. « Il y a souvent une dame qui vient chercher son lait qui va directement au distributeur », raconte le professionnel. « Une gamine vient aussi régulièrement acheter du maquillage avec sa grand-mère. »
Le paiement peut se faire par carte, espèces ou billets.
Un investissement
Le distributeur est lumineux la nuit, climatisé, surveillé et blindé. Une telle machine représente un certain coût mais que le pharmacien juge nécessaire afin de rendre service. « C’est plus une carte de visite que pour gagner de l’argent supplémentaire », détaille-t-il.
Sans vouloir dévoiler le prix de cette petite merveille, « il faudra plusieurs années avant de la rentabiliser mais ce n’est pas grave. C’est cher mais c’est joli », lâche le pharmacien. Le Florangeois risque d’attirer les foules puisqu’il est le seul sur le département à s’être doté d’un distributeur.
Marion Mellinger (Le Républicain Lorrain)
