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Présidentielle : début de la campagne officielle du premier tour


Débats, temps de parole... la règle dans les médias audiovisuels est désormais celle de l’égalité stricte entre tous les candidats. (Photo : AFP)

La campagne officielle du premier tour pour les onze candidats à la présidentielle s’est ouverte lundi en France sur fond d’indécision inédite des électeurs à treize jours du scrutin.

Débats, temps de parole… la règle dans les médias audiovisuels est désormais celle de l’égalité stricte entre tous les candidats. Les spots de campagne des candidats vont également être diffusés par les médias audiovisuels publics pendant la période de la campagne, qui a débuté dans la nuit de dimanche à lundi et prendra fin le 21 avril à minuit, avant le premier tour dimanche 23 avril. Selon les dernières enquêtes d’opinion, le centriste pro-européen Emmanuel Macron et sa rivale d’extrême droite Marine Le Pen, anti-immigration et anti-euro, arriveraient en tête du premier tour avec environ 23% des intentions de vote et se qualifieraient pour le second tour de l’élection le 7 mai.

Le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, crédité au début de la campagne d’une cinquième place, a connu une spectaculaire progression ces dernières semaines qui lui permet aujourd’hui de faire jeu égal en troisième position avec le candidat de la droite, François Fillon à environ 19% d’intentions de vote. Le conservateur François Fillon a perdu son statut de favori après les révélations sur des soupçons d’emplois fictifs accordés à sa famille pour lesquels il a été inculpé.

Fait inédit en France, le nombre d’indécis n’a jamais été aussi fort à moins de deux semaines du vote, y compris chez ceux qui se disent certains d’aller voter. Un Français sur trois environ n’a pas encore décidé pour qui il va voter ou peut encore changer d’avis. Une indécision record qui complique le travail des instituts de sondage, sous haute surveillance après l’incapacité de leurs homologues anglo-saxons à anticiper l’élection de l’Américain Donald Trump et le vote pour le Brexit au Royaume-Uni.

Le Quotidien/AFP