Malgré la situation plus que critique, Contern a bien l’intention de se battre jusqu’au bout.
[Best_Wordpress_Gallery id= »9″ gal_title= »Basket Contern »]A l’image d’Alain Gengler (en lutte avec Stefan Svitek), les jeunes prennent de l’assurance et de l’importance à Contern. (Photo : Javier Cabeza)
En début de saison, personne n’aurait imaginé qu’après onze matches, Contern, demi-finaliste il y a six mois, se retrouverait lanterne rouge, avec une seule victoire… et pourtant, c’est bien la réalité.
Dimanche, à Etzella, tout n’a pas été mauvais. Mais dès que les joueurs du Deich ont pris leurs aises, le manque de confiance en soi est revenu au galop : « On a eu des balles pour passer devant. On voulait faire un petit run avant la pause mais c’est finalement Etzella qui y est parvenu », constate Thomas Glasauer, le coach conternois, en poste depuis cette saison. « Et après, on n’a plus réussi à tenir le rythme, on n’arrivait pas à marquer des points dans la raquette. On a souffert à l’intérieur », reconnaît le technicien.
Il est difficile d’identifier le mal conternois. Visiblement, il n’y a pas une personne en particulier à blâmer : « C’est l’affaire de toute l’équipe. On gagne ensemble et on perd ensemble. Même si, malheureusement, on perd plus souvent qu’on ne gagne en ce moment ».
> Les jeunes montent en puissance
Glasauer a dû s’adapter à un nouvel environnement pour lui : « Je viens d’Allemagne où tous les joueurs sont pros et s’entraînent deux fois par jour. Au Luxembourg, les jeunes travaillent ou étudient toute la journée et sont un peu fatigués le soir. Mais on s’entraîne correctement, il n’y a pas de problème à ce niveau ».
Changer de joueur américain, ne serait pas une solution : « On a démarré la saison avec Black et ça n’a pas vraiment bien marché. Cela ne servirait à rien de changer pour changer, selon moi ». Concernant sa place éventuellement sur la sellette, Thomas Glasauer évacue la question d’un revers de la main : « Je ne veux pas parler de ma situation personnelle. Quand on est coach, on accepte la pression inhérente au poste ».
La situation est grave. Mais pour lui, elle n’est pas désespérée. Et il n’imagine pas un seul instant Contern en Nationale 2. En effet, il voit une vraie progression et, depuis l’Arantia, celui qui est également coach des espoirs a décidé d’ouvrir son banc. « Les jeunes donnent entière satisfaction. Ils vont prendre de plus en plus d’importance. Après le match, j’ai parlé avec Jan Enjebo, le coach d’Etzella, qui était un peu dans la même situation. Il a lancé des jeunes et maintenant, ils marchent très fort. ». Tout n’est pas peut-être pas perdu. Et puis il ne faut pas oublier que Contern est toujours en Coupe avec un match contre Heffingen dans 10 jours. Histoire de sauver la saison…
Le Quotidien