Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le ministre des Infrastructures a apporté mardi des précisions concernant les frais de fonctionnement et d’entretien des radars automatiques au Grand-Duché. La facture en 2016 s’est montée à près de 13 millions d’euros, et les recettes générées ont rapporté quasiment autant.
Les explications de François Bausch viennent en réponse à une question de la députée Josée Lorsché (déi Gréng). Ainsi, le déploiement des radars fixes dans le pays se monte à 11,5 millions d’euros, ce qui comprend « la fourniture et à l’installation des équipements de terrain fixes et mobiles, les travaux de génie civil et la mise en service du Centre national de traitement à Bertrange », détaille le ministre.
Il faut ajouter à cela les frais d’entretien depuis le 16 mars 2016 (date de mise en œuvre), incluant la transmission des données et l’électricité, qui se chiffrent à 250 000 euros. Enfin, les frais généraux liés à l’impression et l’envoi postal des amendes, ainsi que les salaires de la trentaine d’agents employés à temps plein, totalisent 1,5 million d’euros.
Les recettes générées en 2016 représentent 12,5 millions d’euros (à raison d’une moyenne de 845 flashs par jour). Toutefois, précise François Bausch, ces machines ne sont pas aussi rentables qu’on veut bien le croire si l’on tient compte « des questions complexes de la sécurité routière et des coûts réels d’un accident grave ou mortel ».
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