Jeff Strasser a prolongé d’une saison avec le Fola Esch, qui affronte la Jeunesse ce dimanche (16h).
Le Quotidien : Une saison de plus au Fola. Quand est-ce que vous sautez le pas vers le professionnalisme?
Jeff Strasser (il sourit) : Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, ce sont les objectifs sportifs du Fola qu’il nous faut atteindre cette saison et la préparation du nouvel effectif. C’est sur cela que je suis focalisé depuis un bout de temps. Si un jour l’occasion se présente, oui, c’est dans un coin de ma tête, mais c’est impossible de se focaliser sur le Fola et ma carrière personnelle. Il faut faire très attention avec ça. Il y a des obligations que j’ai envers le club.
Donc du coup, cette prolongation…
… c’est la continuité. Celle d’un travail de qualité et de confiance renouvelée. Il y a aussi une belle relation humaine.
Le fait que Gérard Lopez quitte la présidence, c’est anecdotique?
Il y a une certaine page qui se tourne mais c’est simplement sur le papier, puisqu’il reste dans le club. Pour mon staff et moi, les interlocuteurs ne changent pas. Tous ceux qui entouraient Gérard Lopez restent.
Votre nouveau président, Mauro Mariani, a évoqué un partenariat avec le LOSC. Qu’y voyez-vous comme opportunité?
On verra bien le contenu dans les semaines à venir. Un échange entre coaches, notamment pour notre secteur de la formation. Ou l’apport de jeunes joueurs de Lille pour notre équipe 1. En tout cas, c’est un tremplin pour nos joueurs méritants et j’espère que cela pourra convaincre les jeunes Luxembourgeois qui hésitent encore à nous rejoindre.
Un mot peut-être sur le derby de dimanche : l’arrivée de Marc Thomé change-t-elle beaucoup de choses au rapport de forces?
Il y a toujours un petit aspect psychologique qui va ressortir. Mais en même temps, y a-t-il besoin d’une motivation supplémentaire dans un derby eschois? Nous, on sait ce qu’on veut et c’est nous qui décidons, nous qui avons les moyens de faire ce qu’on veut.
Julien Mollereau