Le 22 juin 2016, en plein milieu de la nuit, Antonio C. (46 ans) s’était introduit dans la maison de son ex-femme à Rumelange en escaladant le toit puis en passant par une fenêtre.
Au bord du lit qu’elle partageait avec son nouvel amant, il s’était présenté avec deux marteaux et un petit revolver en plastique en disant : «Je savais que tu étais ici. Maintenant que je t’ai trouvée, je vais te tuer.» Dans son réquisitoire, le représentant du parquet avait comparé la scène à un «film d’horreur» et requis une amende et 40 mois de prison. Il proposait d’assortir la peine du sursis probatoire.
Le tribunal correctionnel est resté en dessous de ces réquisitions. Le quadragénaire, poursuivi également pour avoir harcelé et menacé son ex-femme pendant plusieurs mois après qu’elle eut demandé le divorce, a écopé jeudi matin de dix-huit mois de prison, dont neuf avec sursis.
À la partie civile, il doit verser 1 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi. Enfin, le tribunal a ordonné la confiscation des trois armes. Depuis l’incident, Antonio C. est en détention préventive. Il a 40 jours pour faire appel.
F.A.