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La romancière Amélie Nothomb élue à l’Académie belge de littérature


La romancière belge Amélie Nothomb a été élue membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, a indiqué lundi l’institution, homologue belge de l’Académie française.

Amélie Nothomb, 48 ans, a été élue samedi, « à une grande majorité », au siège laissé vacant suite au décès en août 2014 de l’écrivain et sinologue belge Simon Leys. Elle a été choisie pour « l’importance de l’oeuvre, son originalité et sa cohérence, son rayonnement international », a expliqué le secrétaire perpétuel de l’académie, Jacques De Decker. Auteure de 23 romans, dont « Hygiène de l’Assassin », « Stupeur et tremblements » ou encore « Pétronille », sorti en 2014, Amélie Nothomb est « tout à fait ravie » d’avoir été élue et « extrêmement honorée de succéder à Simon Leys », a déclaré M. De Decker.

L’écrivaine, qui a passé une partie de sa jeunesse en Asie, fera lors de la séance d’ouverture de l’Académie prévue à l’automne, « l’éloge » de son prédécesseur, « avec lequel elle a eu des contacts étant très jeune », selon le secrétaire perpétuel de l’institution. Simon Leys, de son vrai nom Pierre Ryckmans, décédé à l’âge de 78 ans, a connu une notoriété internationale au début des années 1970 en dénonçant le régime communiste en place à Pékin, dans son ouvrage « Les Habits neufs du président Mao ».

L’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique a été fondée en 1920. Ouverte aux femmes dès sa création, elle compte 40 fauteuils 26 pour des écrivains et 14 pour des philologues, dont un quart réservés à des étrangers. Elle décerne trente prix littéraires et avait ainsi distingué Amélie Nothomb en 1998 pour son roman « Mercure ». La romancière, célèbre aussi pour ses chapeaux, publie un roman par an depuis 1992. C’est l’une des auteures francophones les plus lues dans le monde.

AFP