La France et l’Allemagne ont annoncé mercredi la mise en place d’ici fin mars d’une zone de test transfrontalière pour expérimenter sur route des véhicules autonomes et connectés.
Sur un parcours d’environ 70 kilomètres entre les villes de Metz et Merzig, les deux pays veulent tester la communication entre les voitures à travers la 5G, le dépassement d’un véhicule et le freinage automatisés ou encore les appels d’urgence automatiques (« eCall ») transfrontaliers.
« Les systèmes de conduite automatisés et connectés ne doivent pas se limiter aux États, ils doivent fonctionner partout », a souligné le ministre allemand des Transports Alexander Dobrindt, qui a reçu à Berlin son homologue français Alain Vidalies. « A travers la coopération des deux plus grands pays automobiles en Europe, nous voulons établir au niveau mondial les standards pour cette technologie-clé », ajoute le communiqué commun.
L’avenir de l’automobile ?
L’Allemagne, plus grand marché automobile de l’Union européenne et pays de naissance de Volkswagen, Daimler ou encore BMW, autorise déjà les constructeurs automobiles à tester leurs véhicules bardés de capteurs sur une portion de l’autoroute A9 en Bavière et dans certaines villes. Le ministère allemand des Transports consacre environ 100 millions d’euros au financement de projets de recherche dans ces zones d’essai.
En France, une ordonnance adoptée à l’été par le gouvernement a ouvert la voie à la circulation sur la voie publique de véhicules autonomes pour des expérimentations.
La plupart des grands constructeurs, mais aussi plusieurs groupes technologiques comme Alphabet, la maison mère de Google, ou Uber travaillent actuellement sur les voitures sans chauffeur, considérées par beaucoup d’observateurs comme l’avenir de l’automobile, avec les motorisations électriques.
Le Quotidien/AFP
Et cela le jour où le Tram arrive à Luxembourg. Bonjour la nostalgie !