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Ils vont rester allongés 60 jours pour… aider la science

Dix volontaires vont rester allongés pendant 60 jours à Toulouse, dans le cadre d’une étude débutée ce lundi, qui vise à atténuer les effets indésirables de l’impesanteur dans l’espace, pour améliorer le quotidien des astronautes.

Rester allongé toute la journée, le rêve ? C’est en tout cas ce que vont faire pendant 60 jours les 10 volontaires d’une étude de simulation d’impesanteur menée par l’Institut de médecine et de physiologie spatiales (Medes) de Toulouse, rapporte 20 Minutes. L’étude, qui a démarré lundi, est organisée par l’Agence spatiale européenne et le Centre national d’études spatiales.
Pour améliorer la vie des astronautes dans l’espace

Le but de cet étrange dispositif ? Tester des méthodes qui pourraient atténuer les effets indésirables de l’effet de l’impesanteur dans l’espace sur le corps humain, autrement dit, améliorer le quotidien des astronautes. Les volontaires vont donc rester pendant 2 mois en position allongée, avec la tête inclinée 6° plus bas que leurs pieds.

La moitié des volontaires mangera des compléments alimentaires

Ils vont suivre un régime alimentaire spécifique. Six des volontaires devront aussi ingérer des compléments alimentaires antioxydants et anti-inflammatoires, plusieurs fois par jour. Ils seront auscultés chaque jour par les équipes de la clinique spatiale implantée sur le site du CHU de Rangueil. Les scientifiques pourront ainsi, par comparaison entre les deux mini-groupes, évaluer l’impact de ces médicaments sur l’organisme humain.

Ils espèrent ainsi en tirer de l’étude « une meilleure compréhension de certaines maladies telles que l’obésité, le diabète ou encore l’ostéoporose ».

Payés 16 000 euros sur quatre ans

Les bénévoles, des hommes de 20 à 45 ans, seront rémunérés au total 16 000 euros chacun, sur une période totale de quatre ans. Ces trois mois allongés ne constituent en effet que la première partie de l’étude. Une nouvelle session devrait d’ores et déjà avoir lieu de septembre à novembre 2017, avec au total 24 volontaires recrutés sur l’année.

Le Républicain Lorrain