Près de deux mois et demi après sa blessure au talon, l’international de Pétange a enfin pu reprendre la course cette semaine.
L’arrière gauche espère pouvoir réapparaître à l’entraînement la semaine prochaine.
Après un début de saison juste fantastique qui l’a vu faire ses débuts en BGL Ligue, puis dans la foulée en équipe nationale, Dirk Carlson commençait à trouver le temps long. Blessé au talon lors de la rencontre disputée en terre britannique le 15 novembre dernier face au pays de Galles lors des qualifications pour l’Euro U19, le défenseur n’a plus touché un ballon depuis lors. Il avait même du mal à marcher sans souffrir.
Si violent qu’il l’a senti jusque dans son cou
«Mais cela va beaucoup mieux, lançait-il hier en riant. J’ai pu reprendre la course cette semaine. Et j’espère être à l’entraînement la semaine prochaine, même si je sais qu’il faudra certainement un peu plus de temps avant de pouvoir retoucher le ballon.»
L’amélioration de son état, il le doit à un spécialiste qu’il est allé voir à Strasbourg. «Il m’a expliqué que le coup que j’avais pris en dessous de mon talon dans ce match avait été si violent que cela avait eu des répercussions dans mon bassin et même jusque dans mon cou! Tout mon corps avait un peu bougé. Résultat, dès que je marchais, je renforçais un peu l’hématome qui s’était formé au niveau de mon pied… Ce spécialiste a passé une heure à me manipuler pour réussir à tout remettre en place. Apparemment, cela a fonctionné.»
L’international a ainsi pu reprendre la course lundi dernier. «Pour le moment, sur tapis roulant. Je travaille individuellement après l’école avec Ben Moes, le kiné de l’équipe nationale. Il m’aide à stabiliser mon pied. Et en soirée, j’effectue une deuxième séance avec le kiné de mon club, Pétange.» Le jeune (18 ans) défenseur met les bouchées doubles afin de rattraper le temps perdu. «J’espère pouvoir reprendre les entraînements la semaine prochaine, puis retoucher le ballon un peu plus tard. Pour l’heure, il faut que je me concentre sur ma condition physique.» Vu toutes ces péripéties, il doit forcément y avoir du boulot à ce niveau-là…
Julien Carette