Vainqueur de Belair, Esch, emmené par ses internationaux, a marqué des points importants dans l’optique des play-downs.
Les volleyeurs eschois ont gagné un match très important en vue des futures joutes. Les volleyeurs de l’Esch VBC, qui sont actuellement sixièmes de Novotel Ligue à trois journées de la fin de la phase régulière, connaissent une saison plutôt décevante avec trois victoires pour huit défaites.
Cela n’est pas totalement en adéquation avec les attentes et les ambitions du club pour une équipe qui compte dans ses rangs quatre internationaux en la personne de Funk, Kiffer, Maroldt et Vosahlo : «C’est une petite déception, mais on s’y attendait un peu avec l’intégration de nombreux jeunes», explique Laurent Van Elslande, l’entraîneur eschois.
Ce début d’année a tout de même apporté son lot de satisfactions aux Vert et Blanc avec la victoire, il y a 15 jours, 3 sets 2, contre Strassen. Samedi soir, l’objectif d’Esch et de Belair, qui vont désormais se battre pour éviter la descente, était d’empocher la mise et de marquer des points importants dans l’optique des play-downs.
Même si chaque set a été disputé, le niveau de jeu de cette rencontre de bas de tableau n’a jamais atteint les sommets. Ce sont finalement les internationaux eschois qui ont su jouer de leur expérience dans les moments clés pour s’imposer.
Trop de fautes directes pour Belair
Dès le premier set, et après avoir concédé plusieurs égalisations (8-8, 12-12), les joueurs de Van Elslande ont pris le meilleur sur leur adversaire grâce notamment à la présence de Kiffer au contre et de Maroldt et Vosahlo en attaque (25-19). À l’entame du deuxième set, Christophory bonifiait un bon service de Funk (8-5). Frédéric Grainson, le coach de Belair, sentait le danger et posait alors un temps mort. Celui-ci s’avérait bénéfique, puisque ses joueurs passaient devant sur un smash bien senti de Wirtz (8-9).
Alors que l’on pensait les coéquipiers de Begemann lancés, ces derniers retombaient dans leurs travers et perdaient leur volley. Ce qui avait le don d’énerver quelque peu Frédéric Grainson qui demandait à ses joueurs «d’avoir un peu plus de motivation et de mettre de la pression sur l’adversaire».
Cette fois, l’effet tardait à se faire sentir et, comme dans la première manche, Esch finissait le travail (25-21). Pour Belair, le troisième set n’allait rien changer. Trop de fautes directes permettaient aux coéquipiers de Maroldt de se montrer les plus forts sur l’ensemble de la rencontre et d’inscrire à leur actif une quatrième victoire ô combien précieuse pour la suite. Pour Belair, ça se complique.
De notre correspondant Gilles Tarral