Lex Reichling raconte comment il vit l’approche des Mondiaux de Belvaux. Ce dimanche, lors de la dernière manche de Coupe du monde à Hoogerheide (Pays-Bas), il essaiera de faire de son mieux.
Vainqueur de deux épreuves cet hiver (Cessange et Warken), Lex Reichling fait partie de la sélection élites pour les Mondiaux. Le Nordiste actuellement en stage au commissariat de police de Mersch, s’efforcera de tenir son rang, dimanche en Coupe du monde.
Le Quotidien : Comment prenez-vous cette manche de Coupe du monde à Hoogerheide?
Lex Reichling : Comme un bon entraînement, mais surtout comme la dernière course avant les Mondiaux. Ni plus ni moins.
La semaine qui mènera aux Mondiaux, vous l’avez déjà programmée?
Oui, lundi ce sera wellness. Mardi, mercredi et jeudi, une séance de rouleaux. Vendredi, une sortie sur route et le soir, je vais à l’INS rejoindre l’équipe nationale, puisque c’est là qu’on va loger durant ces Mondiaux.
Vous n’irez pas reconnaître le parcours?
Non, je l’ai déjà reconnu plusieurs fois ces dernières semaines et comme les conditions vont encore changer, cela ne sert plus à rien. Pour moi, ça suffit…
Sentez-vous monter la pression face à l’imminence de l’évènement?
Franchement, pas trop. Disons qu’elle monte petit à petit. Pour nous, le plus dur, c’était quand même d’obtenir notre sélection. Ce n’est pas un manque d’ambition, mais on n’a pas la pression comme avant le championnat national. Là on sera au départ, on fera du mieux possible, mais on sait qu’on n’a aucune chance de bien figurer. Disons qu’on va lutter pour espère aller au bout du championnat, c’est-à-dire ne pas être obligés de mettre pied à terre avant la fin de la course. Mais il faut être réaliste, il y a peu de chances pour qu’on y arrive.
Concrètement, à partir de quel moment les commissaires de course vous retirent-ils de la course habituellement?
Les règles sont toujours les mêmes. À partir du moment où on a quatre minutes trente de retard sur le premier, les commissaires commencent à nous retirer. Ils se placent 100 mètres avant la ligne d’arrivée et on les voit arriver face à nous. On connaît le verdict…
C’est décourageant?
C’est comme ça. Dès la fin du premier tour, en partant de l’arrière, on perd beaucoup de temps, de l’ordre d’une minute trente. Ensuite, à chaque tour, on concède du temps en comparaison des meilleurs. On arrive finalement assez vite à ces 4’30 ».
Vous espérez aller au bout à Belvaux?
J’espère bien, mais… je n’y suis jamais arrivé en Coupe du monde.
Physiquement, vous vous sentez comment?
Bien, je n’ai pas été malade de la saison, c’est un bon signe. Je suis d’autant plus motivé que j’ai beaucoup d’amis qui ont prévu de venir m’encourager. Je ne risque pas de vivre ça deux fois dans ma vie, donc je tiens à en profiter et à donner le meilleur de moi-même. C’est un joli défi.
Denis Bastien