Le temps presse pour Donald Trump : à moins de trois jours de son investiture à la présidence des États-Unis, il n’a encore trouvé aucun artiste prêt à chanter pour lui lors de la cérémonie.
Les Américains se souviennent bien sûr du 21 janvier 2013. Barack Obama prêtait son second serment sur les marches du Capitole à Washington. Puis la diva superstar Beyoncé entonnait l’hymne national. Quatre ans après Aretha Franklin, la reine de la soul choisie pour la première investiture du 44e président des États-Unis.
Vendredi, ce ne sera pas la même histoire pour son successeur. Les stars de la chanson ne se bousculent pas pour s’afficher aux côtés de Donald Trump, c’est le moins que l’on puisse dire. Depuis plusieurs semaines, il va de refus en échecs pour attirer un grand nom dans ses rangs. La liste s’allonge chaque jour, malgré la promesse du milliardaire d’offrir un cachet mirobolant à celui ou celle qui acceptera : après Céline Dion, Justin Timberlake, Andrea Bocelli, Moby ou encore Rebecca Ferguson (finaliste de X-Factor), c’est Jennifer Holliday, l’une des vedettes de Broadway, qui a décliné l’invitation.
Dès lors, on se demande bien qui sacrifiera à la tradition. Donald Trump, qui a toujours pu se permettre tous les luxes, pourrait cette fois ne pas pouvoir payer celui-ci. Ses choix semblent restreints : Kanye West, son pote rappeur un brin versatile avec qui il s’est récemment affiché à la Trump Tower ? Mariah Carey qui, après son show raté et moqué lors du Nouvel An à Times Square, aurait bien besoin de redorer son image ? Ou peut-être le « Naked Cowboy », de son vrai nom Robert John Burck, connu pour se produire en slip et bannière étoilée sur le dos à New York ? D’autant que ce dernier campe au QG du président élu depuis le 8 novembre et lui a même écrit un titre Trump’s alright by me.
Le Quotidien