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Dakar-2017 : entre abandons et pénalités, une partie des favoris à la peine


La Peugeot de Carlos Sainz a fini dans le décor dans la nuit de jeudi à vendredi. Le pilote espagnol a été contraint à l'abandon. (photo AFP)

Une partie des favoris du Dakar-2017, dans les catégories auto et moto sont à la peine en ce début de course, alors que l’épreuve, annoncée par les organisateurs comme la plus difficile de l’ère sud-américaine, s’installe en très haute altitude.

Avant même le départ de la 5e étape vendredi (Tupiza-Oruro), l’Espagnol Carlos Sainz (Peugeot) a dû renoncer. La veille, dans la 4e étape entre San Salvador de Jujuy et Tupiza, alors qu’il ne lui restait que 5 kilomètres de spéciale chronométrés, Sainz était parti en tonneaux pour finir sa course dans un ravin.

Résultat: deux heures d’immobilisation, une voiture complètement abimée, un bivouac rejoint mais une véhicule en si mauvais état que le départ de la 5e étape vendredi lui a été impossible. Le vainqueur 2010 en est désormais à son 5e abandon consécutif dans les dunes.

« Je suis évidemment très déçu de cet abandon. Nous avions un très bon rythme depuis le début du rallye au volant de la Peugeot 3008 DKR. Je regrette de ne pas pouvoir concrétiser davantage ce potentiel », n’a pu que constater Sainz.

Les difficultés n’épargnent pas les motards.

Egalement avant le départ de l’étape de vendredi, l’Espagnol Joan Barreda sur sa Honda, qui occupait confortablement la tête de la course dans la catégorie moto avec plus de 18 minutes d’avance, a écopé… d’une heure de pénalité.

La raison: un ravitaillement hors-zone lors de l’étape de jeudi entre San Salvador de Jujuy, en Argentine, et Tupiza, en Bolivie. Tout comme ses coéquipiers chez Honda, le Français Michaël Metge, l’Américain Ricky Brabec et le Portugais Paulo Goncalves.

Et la poisse semble coller à Barreda, puisque l’organisation annonçait vendredi qu’il s’était éloigné du tracé idéal de plusieurs kilomètres en début de spéciale vendredi.

Pourtant, un homme averti en vaut deux et les organisateurs du Dakar-2017, en estimant que cette édition était la « plus dure » sur le continent sud-américain, avaient prévenu les concurrents. Mais les plus téméraires, dans toutes les écuries et dans toutes les catégories, ont payé leurs excès au prix fort.

Jeudi, ce sont le Qatari Nasser Al-Attiyah, double vainqueur du Dakar en 2011 et 2015 au volant de sa Toyota, et l’Australien Toby Price, tenant du titre à moto au guidon de sa KTM qui ont quitté l’épreuve prématurément.

Le Quotidien / AFP