Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Lors de l’amical disputé mardi face à Épinal, le Rodangeois a signé son premier but chez les pros. Tout comme Philipps, il était titulaire au sein d’un onze sans doute proche de celui qui débutera à Lens.
Certes, ce n’était qu’une rencontre amicale. De celle qui compte pour du beurre et qui doit permettre de se remettre dans le rythme après les fêtes. Mais, au moins, les Messins ont-ils eu le bon goût de débuter l’année 2017 par un succès. Étriqué (1-0) et face à une formation spinalienne évoluant en National, mais un succès quand même.
«Ce genre de rencontre nous permet de retrouver les sensations de la compétition, note Guido Milan, le capitaine du FC Metz. Cela doit aussi nous servir à retrouver de la confiance et avec une victoire au bout, c’est toujours mieux.» Comme le fait de fouler une vraie pelouse après une reprise (musclée) effectuée, par la force des choses, sur un terrain synthétique. «Cela nous rapproche un peu plus des conditions de dimanche», tranche Philippe Hinschberger. Dans le viseur de l’entraîneur mosellan, le déplacement à Lens dans le cadre des 32e de finale de la Coupe de France.
D’ailleurs, la préparation de ce rendez-vous à Bollaert a bel et bien débuté mardi. Au coup d’envoi, les Messins se sont ainsi présentés avec un onze sans doute très proche de celui qui débutera dans le Pas-de-Calais. Ce qui est bon signe pour nos deux Luxembourgeois, Chris Philipps et Vincent Thill, sur la pelouse lors du coup de sifflet initial. «L’objectif, en première mi-temps, c’était d’aligner une équipe susceptible de démarrer à Lens», explique l’entraîneur des Grenats qui, en raison des absences des uns et des autres (blessures, suspensions, CAN), se retrouve avec «quasiment une équipe complète sur le flanc».
Il a twitté pour son 1er but
Du coup, des garçons comme Philipps, Mollet ou Thill ont été invités à se montrer. Et tout ce petit monde est resté bien discret pendant une bonne vingtaine de minutes. La faute, notamment, à une formation vosgienne qui n’avait pas fait le voyage pour faire de la figuration. Gboho alertait ainsi par deux fois un Kawashima attentif (2e, 7e), alors que Gonzalez (prêté à Épinal par Metz) voyait sa violente reprise terminer dans le petit filet (25e). Entre-temps, Vion, bien en jambes tout comme Nguette ou Mollet, avait perdu son duel avec Epassy (17e). Il s’agissait néanmoins d’une esquisse de la fin de première période de Messins plus entreprenants à l’image de ce mouvement entre Falette, Signorino et Nguette (31e) ou des frappes signées Philipps (33e, 34e).
À l’image, aussi, d’un Vincent Thill plutôt timide jusque-là. Le Rodangeois s’illustrait d’abord dans le rôle de passeur inspiré pour Mollet (33e, 42e) et Nguette (40e), avant de se muer en buteur. Sa frappe, de 20 mètres, terminait au ras du poteau gauche spinalien (1-0, 43e). «Même en amical… très fier de marquer mon premier but pro pour le FC Metz», a twitté l’intéressé après le match.
Meme en amical… tres fier de marquer mon premier but pro pour le @FCMetz ??⚽
— Vincent Thill (@vincthill10) 3 janvier 2017
La suite ? Une seconde période maîtrisée par Metz malgré de nombreux changements et quelques alertes signées Lemb (63e) et N’Goma (69e). Habib Diallo, idéalement servi par le jeune Seydi (83e) et à la conclusion d’un joli numéro du duo Larriere-Balliu (86e), aurait pu enfoncer le clou. En vain. Qu’importe. Metz a débuté l’année par un succès… à Saint-Symphorien. Un petit évènement…
Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain Lorrain)
