Dans l’affaire des pétards, un deuxième suspect a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire mercredi soir. Un troisième individu est actuellement recherché par les policiers.
L’enquête se poursuit dans le cadre des jets de pétards lors du match FC Metz-OL du 3 décembre. Alors qu’un deuxième homme a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire mercredi, un troisième individu est toujours actuellement recherché, selon le parquet de Metz.
En effet, les éléments d’enquête, et notamment les vidéos mises à disposition par le FC Metz, mettent en évidence plusieurs lancers, et a minima trois pétards qui ont pu blesser Anthony Lopes. C’est donc un troisième lanceur qui doit encore être formellement identifié par les enquêteurs de la brigade des violences urbaines.
Horda Frénétik ou non ?
Le deuxième homme qui s’est présenté mercredi au commissariat de Metz, sur convocation, est peu prolixe. Le Messin de 34 ans n’a donné aucun élément, ni devant les enquêteurs pendant sa garde à vue, ni devant le magistrat qui lui a signifié dans la foulée sa mise en examen et son placement sous contrôle judiciaire, pour introduction d’objets pyrotechniques dans une enceinte sportive et pour violences.
Le trentenaire est-il membre de la Horda Frénétik, groupe de supporters Ultra pointé du doigt depuis les événements ? Les premiers éléments laissent entendre que ce ne serait pas le cas. Comme l’autre mis en examen dans ce dossier, un habitant de l’agglomération messine de 23 ans : ce supporter « non encarté » et père de famille, qui a reconnu l’envoi du premier pétard qui a allumé la mèche de ce tourbillon judiciaire et médiatique.
Néanmoins, les investigations se poursuivent. Dans la mesure où le second mis en cause reste muet, toutes les pistes demeurent ouvertes.
Lisa Lagrange (Le Républicain Lorrain)