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[Basket] Succès crucial pour le T71 face à Etzella


Nelly Stephens, une nouvelle fois énorme aux rebonds, a été très précieux dans ce succès du T71. (Photo : Julien Garroy)

Après trois défaites de rang, Dudelange a réussi à renverser la situation face à Etzella pour décrocher une victoire qui pourrait peser lourd en vue d’une qualification pour le top 6.

Les joueurs de Phil Dejworek retrouvent le sourire après avoir dominé Etzella. Une victoire très importante pour une formation qui se donne les moyens de croire aux play-offs. Ce sont deux formations qui ont besoin de victoires qui se retrouvent en ce samedi soir. Avec trois défaites de suite, les joueurs de la Forge du Sud sont dans le dur. Et un quatrième revers consécutif serait une très mauvaise opération pour une équipe habituée à jouer les premiers rôles depuis de longues saisons.

Actuel septième au classement, le T71 n’est tout simplement pas qualifié pour les play-offs au moment où démarre cette 12e rencontre de N1 de la saison.

Dès les premières minutes, on sent que l’osmose n’est pas au top côté local, car Schumacher, le joueur emblématique du club, hausse le ton pour replacer ses coéquipiers. Et après dix minutes de jeu, ils ne sont que trois Dudelangeois à avoir scoré. Pendant que Stephens est empêtré dans la tenaille McNutt, Johnson parvient à tirer son épingle du jeu avec déjà 14 points à son actif. À lui seul, il permet à Dudelange de rester au contact d’Etzella.

Bonne nouvelle pour le T71 puisque l’équipe enregistre, un peu à la surprise générale, le retour de Christophe Laures, finalement de retour de blessure alors qu’on ne l’attendait plus de la saison. Sur le parquet, on ne se fait pas de cadeau, les débats sont très équilibrés. Et ça se traduit au tableau d’affichage, où on assiste à un véritable chassé-croisé.

Un 13-0 décisif dans le dernier quart

À deux minutes de la pause, Etzella, grâce à deux lancers, permet aux visiteurs de repasser devant au score. Et malgré un temps mort pris par le coach dudelangeois, c’est bien Etzella qui regagne les vestiaires avec un point d’avance.

On attend avec impatience le troisième quart, pour revoir notamment la gâchette Schumacher face au défenseur Jairo Delgado, qui lui a donné beaucoup de fil à retordre en première mi-temps. Il faut dire que les deux se connaissent par cœur. Ça repart en tout cas sur les chapeaux de roue avec un magnifique caviar signé Nelson Delgado qui sert Barden pour un dunk tonitruant. Johnson répond par un deux points et pendant que Schumacher rate deux missiles de longue distance d’affilée, avant de parvenir à régler la mire, Stephens enfile les rebonds et Johnson les points.

Dudelange prend pour quelques instants le dessus et à mi-chemin de ce troisième quart on assiste enfin aux deux premiers points de Stephens, avant que Barden ne réédite son geste et claque un énorme dunk pour remettre les deux équipes à égalité. Les défenses se sont encore resserrées durant ce quart et le combat devient de plus en plus rude. Un score de 56-59, avant les dix dernières minutes, en faveur d’Etzella grâce à trois points important de McNutt à cinq secondes du terme : rien n’est joué!

On assiste au passage à une bagarre à distance, pour le titre de meilleur scoreur qui se joue entre Johnson et Barden. Le T71 reprend le dessus. Après quelques tentatives de loin de Schmit, ils trouvent enfin le mille, tout comme Ruffato et Dudelange, en trois minutes de jeu, inflige un cinglant 13-0 à son adversaire. Jeu rapide, agressif en défense et déterminé en attaque : le T71 est bien de retour!

Etzella n’a pas dit son dernier mot, mais la réussite n’est plus de leur côté, Barden rate ses deux lancers après une faute antisportive de Schumacher et sept points séparent les deux effectifs. Johnson en remet une couche et terminera meilleur marqueur. Stephens gobera un total de 18 rebonds et avec quatre joueurs au-dessus des dix points, c’est grâce à son run en début de ce dernier quart que le T71 s’impose. Une victoire qui leur fera du bien au moral.

Alexandre Adam