[Match en retard de la 12e journée] Mercredi, le feu follet pétangeois a donné la victoire au Titus en inscrivant un doublé, son 3e sur les cinq dernières rencontres de son équipe en championnat.
Un rythme plutôt élevé, beaucoup d’engagement et de nombreux duels où on ne pensait pas forcément à retirer le pied (sans pour autant que cela soit méchant)… On a bien assisté mercredi au stade Jos-Haupert à un derby. Un derby que les circonstances avaient encore rendu plus chaud. Forcément quand on sait que les deux entraîneurs en présence avaient commencé la saison dans le camp adverse…
Du coup, on ne peut pas dire qu’on ait assisté à un festival d’occasions durant la première période. Mais vu l’intensité proposée sur la pelouse, on ne s’est pas non plus ennuyés. Surtout que les deux équipes se sont évertuées à essayer de jouer un beau football, tout en combinaisons. Cela a permis d’assister à une mi-temps initiale plutôt plaisante, malgré le peu de possibilités franches à se mettre sous la dent. La seule digne de ce nom tomba à la 23e minute, avec un coup franc de Sébastien Thill qui surmontait Palha, Laurent, seul au deuxième poteau, semblant surpris de recevoir la balle et ne parvenant pas à la glisser au fond de filets pour donner un avantage qui aurait été mérité pour le Progrès au vu des 45 premières minutes.
Sept des 9 derniers buts du Titus
On sentait clairement que les deux entraîneurs retrouvaient hier l’équipe qu’ils connaissent le mieux … après la leur. Artur Abreu, le feu follet pétangeois, par exemple, avait directement deux hommes sur le dos dès qu’il essayait d’accélérer ballon au pied. Du moins jusqu’au retour des vestiaires… Car, alors que le brouillard tombait sur le stade Jos-Haupert, le même Abreu parvenait pour la première fois à placer une accélération dont il a le secret, se faisant arrêter fautivement par Bouzid dans la surface de réparation. Celui qui est sans conteste l’une des grandes révélations de la saison en profitait pour faire 0-1. Et ce, avant de passer en revue toute la défense niderkornoise à l’heure de jeu, puis de glisser la balle hors de portée de Flauss pour le 0-2. En l’espace d’un petit quart d’heure, l’ailier du Titus pliait donc la rencontre, confirmant son incroyable forme actuelle. Il a, en effet, inscrit hier ses 6e et 7e buts lors des cinq derniers matches de championnat de son équipe. Il a même marqué 7 des 9 derniers buts marqués par le Titus. C’est dire si son coach, Manu Correian, a dû avoir un peu peur en le voyant sortir en boitillant à quelques minutes de la fin…
Mais celui qui devait s’en vouloir après la rencontre, c’est Olivier Thill. Car le numéro 29 du Progrès avait obtenu quelques secondes après l’ouverture du score la balle d’égalisation. Servi idéalement à l’entrée de la surface par Laurent, il avait placé son tir juste à côté. Tant pis pour Niederkorn qui conserve sa quatrième place, mais manque l’occasion de se rapprocher du Fola. Pétange, lui, pointe au cinquième rang.
Julien Carette
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