Un homme a été placé en garde à vue mercredi dans le cadre de l’enquête sur des jets de pétards, qui ont blessé le gardien et le médecin de l’Olympique lyonnais, samedi pendant la rencontre avec Metz au stade Saint-Symphorien, a-t-on appris auprès de la police.
Le match, commencé samedi à 20h, avait dû être interrompu d’abord provisoirement vers 20h30 puis arrêté définitivement vers 21h20 alors que le FC Metz venait d’ouvrir le score. Anthony Lopes, le gardien de Lyon touché par des pétards, a indiqué dimanche souffrir de « surdité traumatique » sans conséquence à long terme.
La brigade chargée des violences urbaines a étudié les bandes de vidéosurveillance remises par le club messin qui auraient permis d’identifier l’homme placé en garde à vue. La direction départementale de la Sécurité publique n’a pas confirmé l’appartenance de cet homme au groupe de supporters ultras de Metz, la Horda Frenetik, qui occupe la tribune d’où ont été lancés des pétards. Le groupe a condamné lundi « fermement ce geste incompréhensible et stupide » via un communiqué.
Interrogé sur une éventuelle demande de dissolution de la Horda Frenetik, l’avocat du FC Metz Guy Reiss a expliqué que cette requête n’était pas du ressort du club. « Une dissolution, c’est l’autorité préfectorale qui doit la solliciter auprès du Ministère de l’Intérieur et là il doit y avoir toute une étude d’espèce qui doit être faite pour que le Ministère de l’Intérieur accepte la dissolution d’une association. C’est tout un travail de dossier, raison pour laquelle même si nous sollicitons ou si nous souhaitions la dissolution de la Horda Frenetik, ce n’est pas nous qui avons l’initiative d’une telle poursuite », a-t-il précisé.
Le Quotidien/AFP