Cinq personnes au total ont été placées en garde à vue mardi dans le cadre de l’enquête sur le site de téléchargement illégal « Zone téléchargement », fermé lundi par la gendarmerie nationale.
Quatre d’entre elles ont été interpellées en France et étaient sous le régime de garde à vue à Toulouse, alors qu’une dernière a été arrêtée en Andorre dans le cadre d’une procédure de mandat d’arrêt international, a précisé le parquet toulousain.
Le site de téléchargement illégal de musique, de films et de jeux « Zone Téléchargement » a été fermé lundi par la gendarmerie nationale, évoquant un manque à gagner de 75 millions d’euros pour les ayants droit. A l’issue d’une enquête menée par la section de recherche de Toulouse et le centre de lutte contre les criminalités numériques, sept personnes ont été interpellées lundi. A l’origine du signalement, une plainte en novembre 2014 de membres de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) et de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem).
Rouvert mardi
Le site comptabilise en moyenne 3,7 millions de connexions par mois et 11 000 visiteurs par jour. Mardi après-midi, via son compte Twitter, « Zone Téléchargement » s’est défendu d’héberger toute activité illégale se définissant comme « un site de partage avec des liens directs ». Le site a d’ailleurs rouvert dans la foulée.
Zone-Telechargement n’est pas un hébergeur mais un site de partage avec des liens directs.. Hadopi ne nous concerne pas #ZoneTelechargement
— Zone Telechargement (@zone_dl) 29 novembre 2016
Le Quotidien/AFP