Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les Eschois, hormis un succès inattendu contre les Musel Pikes, n’ont pas vraiment convaincu depuis le début de la saison. Ils devront se surpasser pour battre le T71.
Les Eschois étaient attendus au tournant, cette saison. Et on peut dire qu’ils se sont donné un bon bol d’air frais, grâce à la victoire très poussive contre la Résidence, lors de la dernière journée. Une formation de Walferdange, toujours en difficulté avec ses Américains et qui évoluait avec un seul joueur US puisque Jesse Reed s’était blessé en Coupe.
Mais jusqu’à présent, ce que proposent les hommes de Franck Mériguet n’est guère enthousiasmant.
Ce week-end, ils auront un déplacement forcément très compliqué à gérer, puisqu’on les retrouvera sur le parquet du Centre René-Hartmann pour y défier l’ogre dudelangeois.
Rééditer la perf’ de l’année dernière
Un T71 qui n’a plus que le championnat à jouer, depuis son élimination en Coupe contre les Musel Pikes. Et qui, après avoir perdu trois rencontres de suite, fait rare étant donné que ça ne lui était plus arrivé depuis des lustres, a retrouvé une partie de ce qui faisait sa force. Même si ces victoires ont été acquises contre l’Arantia, la Résidence et les Hedgehogs, qui occupent, il est vrai, les trois derniers rangs du classement au championnat, alors qu’on aborde la dernière journée de la phase aller de la saison régulière.
Dans son histoire, il est déjà arrivé au Basket Esch de battre Dudelange, y compris sur son parquet, comme l’année dernière avec une claque mémorable (61-103).
Mais depuis le début de la saison, le Basket Esch tient essentiellement par les performances de ses joueurs étrangers. Thorpe, aux performances en dents de scie, a cédé sa place à l’ancien du Sparta Jermont Horton (photo) qui n’a, pour le moment en tout cas, pas encore vraiment affolé les compteurs (18 pts, 8 rebonds face à la Résidence et 24 pts, 10 rebonds contre Etzella).
Et trop souvent, hormis peut-être il y a trois semaines, face aux modestes Hedgehogs, les Luxembourgeois n’ont pas répondu présent. En effet, la plupart du temps, Patrick Arbaut, Joe et Pit Biever ou encore Alex Rodenbourg n’arrivent pas à trouver la marche à suivre. Le bon rythme.
Et face à des Dudelangeois qui ont enfin retrouvé, de leur côté, Cory Johnson, la semaine dernière, la montagne risque, là encore, d’être un peu trop ardue à gravir.
Mais le Basket Esch n’aura aucun mal à se motiver : en cas d’exploit, car cela en serait un, les joueurs de Franck Mériguet empêcheraient le T71 de prendre deux victoires d’avance. Un succès leur permettrait même de revenir à la hauteur de leur adversaire et, donc, de le dépasser au profit de la différence particulière.
Si tout va bien, à l’issue du week-end, le Basket Esch peut être 5 e . Vous avez dit enjeu?
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