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Anthony Moris déjà quasi de retour après sa blessure


Anthony Moris va enfin retrouver ses coéquipiers. Et ses buts sous peu ? (photo archives Mélanie Maps)

Anthony Moris, opéré du ménisque en début de mois, retravaille depuis une semaine avec l’entraîneur des gardiens du KV Malines, et a rejoint ses coéquipiers mercredi matin.

Pour le bien de la sélection nationale, chaque jour compte. Il n’est pas question d’échéances internationales, puisque le Grand-Duché ne rejouera plus la moindre rencontre avant le mois de mars, mais bien de s’assurer que Luc Holtz, dans quatre mois, pourra compter sur un gardien de but titulaire en D1 belge et non pas redevenu remplaçant. C’est qu’Anthony Moris est passé devant Jonathan Joubert sur la foi de sa prise de pouvoir à Malines et que le renouvellement, chez les portiers, a été enclenché à cause de son nouveau statut en club. Alors, plus le temps passe, plus Coosemans, le n°2, fait ses matches, plus le risque est élevé de voir tout remis en cause. Cela, Moris n’y croit pas et alors qu’il reprend les séances collectives aujourd’hui, il prend déjà rendez-vous pour Eupen, dans une semaine et demie.

Où en êtes-vous précisément dans votre travail pour revenir à la compétition ?

Anthony Moris : J’ai repris avec le coach des gardiens depuis une semaine, mais vraiment sans forcer. Pour la première fois, j’ai un peu plus tapé dedans et pour la première fois, je me ré-entraîne avec le groupe. Cela fera trois semaines depuis mon opération. Alors qu’initialement c’était prévu de 4 à 6 semaines.

Impossible, donc, de vous voir apparaître dans le groupe malinois qui se déplacera à Bruges vendredi soir ?

Bruges ? Non. Ou alors avec beaucoup de chance, sur le banc. Même le match de Coupe, mardi, contre Saint-Trond, ce sera dur parce que je pense qu’il me faudra au moins une semaine pour être revenu au top. Je planifie plutôt un retour pour Eupen, le week-end prochain (NDLR : le vendredi 2 décembre). On verra, je vais vivre au jour le jour.

Voir Coosemans, votre concurrent, être à votre place en n’encaissant qu’un but et avec un malines qui a pris sept points sur neuf, ça vous inquiète ?

Je ne me suis pas posé la question. Je sortais avant ma blessure de cinq « clean sheets »… C’est surtout l’équipe qui a franchi un palier en signant trois résultats significatifs, mais Coosemans n’a pas eu non plus énormément à se montrer décisif. Quant à ma situation, je n’ai pas encore trouvé le temps d’en discuter avec l’entraîneur.

À quoi ont ressemblé les trois semaines qui viennent de s’écouler ?

J’étais parti sur une indisponibilité de deux mois et demi, mais vu qu’on m’a enlevé une partie du ménisque plutôt que de recoudre, la nouvelle était plutôt bonne. Directement après l’opération, je remarchais déjà, mais il a surtout fallu renforcer le travail d’attente. Parce qu’avec cette blessure, on a justement l’impression qu’on peut tout faire, mais non.

Malines, qui a battu La Gantoise et le Standard en votre absence, commence à devenir très convaincant dans ce championnat. Où cela va-t-il le mener ?

C’est un championnat très particulier dans lequel tout peut se passer. Si on n’est pas dans le top 6, on n’en sera pas loin en tout cas.

Qu’avez-vous pensé de Luxembourg – Pays-Bas ?

Je suis content pour Ralph Schon, qui méritait ce match parce qu’il travaille bien. Il a énormément progressé ces derniers mois.

Et Youn Czekanowicz, n°4 à Gand, vous connaissiez ?

Je n’en avais jamais entendu parler. J’ai été surpris en voyant son nom dans la sélection. Je n’ai pas essayé de me renseigner. À 16 ans, tout peut aller si vite, dans un sens comme dans l’autre…

Surpris que Luc Holtz ne fasse pas appel à Joubert ?

Ça traduit une certaine logique de sa part. Le Luxembourg doit s’en réjouir : cela faisait assez longtemps finalement qu’on n’avait plus fait confiance, en sélection, à un gars issu de la formation locale…

Propos recueillis par Julien Mollereau