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Valls à la rescousse de Hollande, accusé de violation du secret-défense


Le Premier ministre a pris la défense du président, mardi à l'Assemblée nationale. (photo AFP)

Le Premier ministre Manuel Valls est venu à la rescousse mardi du président François Hollande, accusé une nouvelle fois par l’opposition d’avoir violé le secret-défense en révélant à des journalistes un projet d’attaque abandonné en Syrie en 2013.

« Je n’admets pas que l’on se prête une nouvelle fois, ici dans vos rangs, à la mise en cause délibérée et systématique du chef de l’État, de sa personne et donc des institutions », a déclaré Manuel Valls à l’Assemblée nationale en réponse à une question du député LR Georges Fenech. « Le président de la République est le chef de l’État, élu par les Français, par le suffrage universel et cela, que vous le vouliez ou non », a-t-il estimé.

François Hollande « a toujours pris ses responsabilités pour combattre la menace terroriste à travers des opérations militaires menées par la France, que ce soit en Irak et en Syrie ou dans la bande sahélo-saharienne, en particulier au nord Mali », a poursuivi le chef du gouvernement.

Le président est mis en cause par l’opposition pour « violation du secret-défense » après la publication en août dans Le Monde d’un article sur un projet d’attaque abandonné en Syrie en 2013. L’article de Fabrice Lhomme et Gérard Davet -par ailleurs auteurs du livre polémique Un président ne devrait pas dire ça… – est illustré par la reproduction d’un schéma, estampillé « confidentiel défense ». Outre cet article, François Hollande avait été accusé, notamment par Nicolas Sarkozy, d’avoir violé ce secret dans ses confidences aux mêmes journalistes, en reconnaissant avoir autorisé quatre opérations secrètes dites « Homo », des assassinats ciblés visant notamment des auteurs d’attentats.

Le Quotidien/AFP