Le FC Metz renoue avec la victoire à Toulouse (2-1)

Toulouse, en s’inclinant samedi soir à domicile face à Metz (1-2), enchaîne un deuxième revers de rang au Stadium après celui face à Lyon (1-2), à l’occasion de la 13e journée de L1. Metz retrouve enfin la victoire et remonte à la 11e place.

Avec ce quatrième match consécutif sans victoire, Toulouse (7e) rentre dans le rang après un bon début de saison et pourrait regretter ce faux pas qui l’éloigne du bon wagon.

Metz, avec un seul point pris sur quinze possibles lors des cinq derniers matches, et qui ne s’était plus imposé en L1 depuis le 24 septembre à Montpellier (1-0), en profite en revanche pour prendre cinq points d’avance sur Nancy, premier relégable, et même revenir à deux unités du TFC.

Privé d’Erding, son meilleur buteur (6), Metz a ouvert le score sur sa seule frappe de la première période : un penalty tiré par Yann Jouffre et sifflé par Mr Desiage pour une faute de Lafont sur N’Guette (0-1, 35e).

Avant, comme après, Toulouse a souvent eu le ballon mais sans vraiment savoir quoi en faire, notamment dans les trente derniers mètres, où Braithwaite, trop isolé, fut le seul à tenter sa chance jusqu’au repos (38, 42).

Troisième défense de L1 au coup d’envoi de cette 13e journée, mais privée de l’international Espoir Diop – 12 titularisations lors des 12 premiers matches -, Toulouse était puni dès le début de la deuxième mi-temps sur la… deuxième frappe messine du match.

Une reprise de Mandjeck au cœur d’une arrière-garde apathique offrait alors le break aux hommes d’Hinschberger (0-2, 48e).

Sans Trejo (ischios), son meilleur passeur (3), ni Durmaz (2 buts), son feu follet suédois (suspendu), Toulouse manquait cruellement d’inspiration, malgré plusieurs changements tactiques opérés par Pascal Dupraz.

Et même si Edouard marquait son premier but en L1 dans les arrêts de jeu, cette tardive réduction du score était insuffisante pour empêcher Metz, qui ne s’était plus imposé au Stadium depuis 1998 (cinq défaites et deux nuls), de conserver son précieux avantage.

De quoi regonfler le mental des Grenats, qui remontent à la 11e place du classement.

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— Ivan Balliu Campeny (@ivan_balliu) 19 novembre 2016

Le Quotidien / AFP