Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Beaucoup de podiums pour les karatékas grand-ducaux à Venise.
Même si Jenny Warling, qui soigne son orteil meurtri, n’était pas présente, les karatékas luxembourgeois se sont montrés à leur avantage à l’occasion de la Venice Cup, ce week-end : «Les résultats sont bons. Je suis content», confie Michael Lecaplain, l’entraîneur national.
Le ton avait été donné dès vendredi avec Patrick Marques (photo), qui s’est imposé en kata : «J’avais à me battre. Au premier tour, je l’emporte 4-1, puis 3-2 au deuxième tour, à chaque fois face à un Italien. Au troisième tour, je tombe contre un autre Italien, le favori de la catégorie et je l’emporte sur le même score de 3-2. Je prends ma revanche du Lignano Open où il m’avait battu. Et en finale, je bats un Écossais 4-1», explique Patrick Marques, qui confirme son excellente saison, hormis des championnats du monde où il n’est pas allé loin. Sa saison n’est pas encore terminée puisqu’il sera le seul étranger engagé sur la Coupe de France, à la fin du mois.
Les spécialistes du kata étaient décidément à la fête, puisque chez les dames, Céline Henry n’a pas chômé, avec une médaille d’or en juniors et une médaille de bronze chez les seniors : «J’étais vraiment en forme et avec un coach très fort, c’était possible d’aller chercher ces deux médailles», confie-t-elle.
Nelting, très motivée pour chercher l’or
Les adeptes du kumité n’étaient pas en reste, avec notamment des premières places pour Pola Giorgetti, qui prendra également l’argent chez les seniors, ou encore pour Philippe Biberich. Et Kimberly Nelting : «J’avais cinq combats solides. Au premier, j’ai battu une fille de l’équipe nationale d’Italie et en finale, l’Écossaise. J’ai mené le combat 2-0, j’ai été rattrapée, mais dans les dernières secondes, j’ai réussi à marquer alors qu’il ne restait que trois secondes au chronomètre. J’étais très déterminée et je voulais vraiment aller chercher cette médaille d’or.»
Les résultats auraient même pu être encore meilleurs, aux dires du technicien grand-ducal : «J’ai un petit goût amer sur certains matches. Il faut dire qu’il y avait trois arbitres italiens sur pratiquement chaque tatami. On devait marquer trois points pour en voir un seul comptabilisé.»
Dans l’ensemble, le week-end italien était dans plutôt bon pour les Luxembourgeois.
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