L’Association des médecins et médecins-dentistes (AMMD) intensifie la pression sur le gouvernement en lui rappelant qu’elle est toujours sur le front, prête à combattre le projet de loi sur les établissements hospitaliers et la planification hospitalière.
«Le point central de nos revendications concerne le mode de gouvernance», rappelle le président de l’association, le Dr Alain Schmit.
Les médecins plaident pour avoir une place dont ils disent qu’elle leur revient au sein de la gouvernance des hôpitaux. «Le médecin est le partenaire le plus important (…), il a la responsabilité de la santé de ses patients», dit le Dr Philippe Wilmes, le président du conseil médical des hôpitaux Robert-Schuman. À ce titre, l’AMMD estime qu’une direction n’a pas à dicter aux médecins la thérapie qu’il doit appliquer et avec quel matériel, alors qu’ils n’ont qu’une voix consultative qui ne les sauvera pas d’une médecine formatée.
Le projet de loi est entre les mains du Conseil d’État, dont l’avis est très attendu. L’AMMD a eu l’occasion de présenter ses doléances à tous les partis politiques, sauf le LSAP, qu’elle verra ces prochains jours. «Nous essayons d’avoir des amendements», explique Philippe Wilmes.
Le Quotidien