L’entreprise Kaiser de Longuyon, en Meurthe-et-Moselle, a été placée mercredi en liquidation judiciaire, après des mois d’incertitude. Les quelque cent salariés du site vivaient « un enfer » et ont dit ressentir un « grand soulagement », selon un représentant CGT.
Le tribunal de commerce de Briey a prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise spécialisée dans les remorques et semi-remorques, à l’issue de près d’une année de chômage partiel puis d’inactivité, précise le représentant syndical CGT Bernard Blondin. L’entreprise Kaiser a aussi passé des mois en redressement judiciaire.
« On est soulagés. Au moins 95% des employés sont soulagés », selon le syndicaliste, alors que 27 dossiers sont encore devant les prud’hommes réclamant des dommages et intérêts, pour cause de salaires payés en retard, et des primes de licenciement. « Ça a été deux ans d’enfer. Les repreneurs (arrivés en novembre 2014) n’ont jamais eu de monnaie à mettre dans cette boîte », confie encore Bernard Blondin.
« C’est la première fois de ma carrière que j’ai plaidé pour la liquidation d’une entreprise. C’est 100 emplois industriels qui disparaissent, il n’y avait que ça à faire. Tout le monde est soulagé », a déclaré l’avocat du CE de Kaiser, Me Ralph Blindauer.