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Stéphane Bern : « Je me sens bien à Thionville »


C’est en habitué des lieux que Stéphane Bern est venu à Thionville, vendredi. Sa bonne humeur et son humour ont participé au bon déroulement de la soirée. (Photo : RL)

La Maison du Luxembourg fêtait vendredi ses dix ans en présence du premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, et de Stéphane Bern. Le présentateur a, une fois de plus, conquis le cœur les Thionvillois.

Un premier ministre, un préfet, de nombreux élus venus de toute la Lorraine, des partenaires économiques, une chorale d’enfants et le chroniqueur Stéphane Bern pour la touche people. La Maison du Luxembourg a frappé fort, hier, pour son dixième anniversaire fêté en grande pompe mais dans la décontraction.

Xavier Bettel, qui avait promis à Anne Grommerch qu’il viendrait, est venu et c’est non sans émotion qu’il a évoqué son souvenir à la tribune. « Je suis trop sensible », s’est-il excusé peu après son allocution. Peu importe, il avait touché l’assemblée. Une assemblée parmi laquelle on a pu notamment apercevoir Pierre Cuny, le maire de Thionville, André Rossinot, président de la métropole du Grand Nancy, Jean-Luc Bohl, président de la communauté d’agglomération de Metz métropole, le député-maire de Fameck, Michel Liebgott, ou encore Patrick Weiten, le président du conseil départemental de la Moselle. L’autre star de la fête, était Stéphane Bern qui a pu mesurer sa popularité dans les rues de Thionville.

Le chroniqueur, luxembourgeois par sa mère et français par son père, avait en charge le lancement officiel du site Internet de la Maison du Luxembourg. C’est non sans humour qu’il a endossé cette mission. « Si ça ne marche pas, il va y avoir des têtes coupées.

Au Luxembourg par contre, les têtes couronnées ne tombent pas », a-t-il lancé. Cette soirée a été pour lui l’occasion de rappeler son lien indéfectible avec le Grand-Duché avant de rejoindre le cinéma La Scala où était projeté un épisode de son émission Secrets d’histoire sur la Grande-Duchesse Charlotte. « Lui consacrer une émission, c’était une dette vis-à-vis de mon pays de cœur.

Je voulais rendre hommage à cette femme admirable et ainsi montrer un autre visage du Luxembourg. Je passe mon temps à entendre des critiques à propos de ce pays qui est le mien à Paris ou ailleurs, pas ici. Je me sens si bien à Thionville que je vais revenir », a-t-il promis. Il a également évoqué un livre à sortir prochainement, intitulé Mon Luxembourg , parce que « j’aime mon pays » a-t-il martelé. Cela, on l’aura compris.

Catherine Roeder (Le Républicain Lorrain)