À l’occasion de son invitation à la Maison du barreau de Paris, Xavier Bettel a prononcé un discours intitulé « Une nouvelle génération pour l’Europe ? ». Une intervention durant laquelle il a notamment évoqué une éventuelle fermeture des frontières afin de mettre en avant l’importance de la libre circulation dans l’UE.
Dans son discours, Xavier Bettel a souhaité rappeler que l’Union européenne est avant tout un projet de paix. Il a notamment souligné que l’UE a amené au cœur du continent une paix inconnue au cours des siècles précédents. « L’Europe nous offre un sens de cohésion et de sécurité mais aussi des opportunités pour assurer notre prospérité grâce au marché commun. », a t-il expliqué en ajoutant que « l’Union européenne est également une union basée sur des valeurs communes qui sont la paix, la liberté, la démocratie, la dignité humaine, la non-discrimination et la solidarité. »
Toujours dans l’optique de promouvoir l’Union européenne et d’après le média d’informations économiques Bloomberg, le Premier ministre a évoqué la possibilité pour les États membres de l’UE de rétablir les contrôles aux frontières afin de mettre en avant les avantages du libre échange. « Si nous fermions les frontières le temps d’une journée, nous pourrions montrer aux gens ce que cela représente, lorsque nous voulons nous rendre en Italie ou en Espagne, d’attendre des heures pour passer la douane », a t-il déclaré.
« Rester ouvert au monde plus que par avant »
Alors que nous sommes au début de l’ère post-Brexit, le Premier ministre en a profité pour rappeler que l’Union européenne se doit de rester une union ouverte qui ne doit pas se replier sur elle-même. « Au contraire, restons ouverts au monde, plus que par avant » a lancé Xavier Bettel.
« Les changements du monde sollicitent notre capacité d’adaptation et d’innovation, mais sans pour autant condamner un système qui a fait ses preuves. », a conclu le Premier ministre. Et de continuer : « C’est l’une des leçons que je tire en tant que dirigeant européen de la nouvelle génération. »
Le Quotidien/M.R.
un jour , non, fermons les frontières, avant personne ne se plaignait