La cour d’appel de Versailles a ramené vendredi de 4,9 milliards à un million d’euros les dommages et intérêts dus par Jérôme Kerviel à son ancien employeur, la Société générale. L’ancien trader a été jugé partiellement responsable des manœuvres boursières frauduleuses qui ont coûté 4,9 milliards à la banque en 2008.
Jérôme Kerviel avait été condamné au pénal à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour des manœuvres boursières frauduleuses ayant causé 4,9 millards de perte à la Société Générale en 2008.
La Cour de cassation a confirmé en 2014 cette condamnation pour abus de confiance, faux et fraude. Mais elle a cassé le volet civil qui l’obligeait initialement à rembourser ces pertes vertigineuses, estimant que la banque avait failli dans ses mécanismes de contrôle et ne pouvait prétendre à un dédommagement intégral.
Le Quotidien