Thierry Gouvenou, directeur de l’épreuve évoque la candidature d’Esch-sur-Alzette qui veut recevoir une étape de l’édition 2017.
On sait depuis longtemps déjà qu’Esch-sur-Alzette s’est portée candidate pour recevoir une étape du Tour 2017. Alors que rien n’est encore officiel, que faudrait-il faire de plus pour que la candidature soit avalisée par vous ?
Thierry Gouvenou : (il sourit) Ils connaissent le processus puisqu’ils ont déjà eu l’honneur de recevoir une étape récemment (NDLR : en 2006). On a bien le dossier de candidature, tout est en gestation. On a besoin de connaître les grandes lignes de l’édition 2017. À partir des points incontournables, on trace notre route.
Et ce parcours 2017 est-il fait, ou non ?
On connaît les grandes lignes, comment on va tourner, dans quel ordre on va passer les massifs. Les étapes allemandes, on les connaît. On a des points de chute. Plein de choses sont en place, mais à part Düsseldorf, rien n’est dévoilé.
On sait que certaines personnes, à Esch-sur-Alzette, sont déjà allées reconnaître une arrivée qui serait retenue si le Tour passe par là…
Sur les arrivées, on recherche quelque chose de spécifique, surtout en première semaine. À Cherbourg, c’était la côte de Glacerie. Cela demande du travail et des visites sur le terrain pour voir si les critères sont réunis. Là on serait dans la période où on récolte le maximum de données pour savoir si oui ou non, c’est réalisable.
On sait qu’à la suite des étapes allemandes, la ville belge de Verviers est fortement pressentie. Si Esch-sur-Alzette reçoit une étape, ce serait alors dans la continuité ?
Tous les ans, beaucoup de villes se prononcent candidates. En règle générale, elles ne le savent que quelques jours avant la présentation officielle en octobre. Pas avant. Et ce sera encore le cas pour 2017.
Et les réservations hôtelières ?
(Rires) Oui, on peut toujours spéculer à partir de ça. Mais tant que nous ne confirmons pas…
Entretien avec notre envoyé spécial à Montauban, Denis Bastien