La Luxembourgeoise a explosé son propre record national du 50 m nage libre, samedi, à l’occasion de la deuxième journée de l’Euro Meet, à la Coque (Luxembourg). Julie Meynen, qui avait dans le viseur les 25″28 qui lui ouvriraient les portes du Brésil, avait une première occasion de claquer le temps. Malheureusement cela n’a pas été le cas, malgré une très bonne course et une deuxième place derrière l’Allemande Dorothea Brandt, détentrice du record de l’épreuve (24″90), qui se contentera de l’emporter en 25″22.
Juste derrière la nageuse du SG Essen, Julie Meynen donne tout ce qu’elle a. C’est sûr, ses 25″42, qui constituent jusqu’alors son record national, vont être effacés. Ça va se jouer à rien… et finalement le chrono est excellent. Mais implacable : 25″31. Au micro, sur le podium, la Luxembourgeoise, encouragée à tout rompre par une superbe assistance, se montrera philosophe : « Ce n’était qu’une première tentative. J’améliore mon record national, c’est déjà très bien. J’aurai encore d’autres occasions, on y va! »
Cette légère déception conclut une deuxième journée durant laquelle les ténors luxembourgeois ont fait vibrer les plus de 500 spectateurs massés dans les gradins. Avec notamment Laurent Carnol, qui a une fois de plus confirmé les minima A pour Rio avec un temps de 2’11″61 et une belle deuxième place…. derrière un extra-terrestre nommé Marco Koch.
Stacchiotti proche de la barre des 2 minutes
L’Allemand, champion d’Europe et champion du monde, a tout simplement tutoyé le record du monde du 200 m brasse avec un irréel 2’07″69, pulvérisant au passage son propre record du meeting (2’09″61) : « J’étais déjà très content de faire 2’09 » la semaine dernière à Nice. Tout s’est déroulé parfaitement et je ne m’attendais pas à ça», a commenté le sympathique champion allemand.
Quelques minutes plus tôt, c’est Raphaël Stacchiotti qui s’était cassé les dents sur Laszlo Cseh… et la barrière des 2′ sur le 200 m 4 nages. Mais au terme d’une très belle course, il se classe deuxième avec un très prometteur 2’00″35. Les deux minutes sont vraiment pour bientôt.
Romain Haas