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[Marathon] Pierre Weimerskirch : « Je le prends comme ça vient »


Pierre Weimerskirch avait terminé premier Luxembourgeois à l'ING Marathon de Luxembourg le 30 mai dernier. (photo archives LQ)

Le Schifflangeois Pierre Weimerskirch se livre avant de clôturer sa saison, ce samedi lors du championnat de marathon d’Echternach.

Le Quotidien : Dans quelle forme êtes-vous avant ce championnat?

Pierre Weimerskirch : Je pense qu’elle est bonne. J’avais réalisé un bon semi lors de la Route du Vin à Remich. Ce qui manque un peu, c’est la motivation, car j’ai réalisé tout ce que je souhaitais cette année.

Votre objectif est-il d’accrocher le podium, voire le titre?

Je le prends comme ça vient. Il faudra voir qui sera présent. Les meilleurs Luxembourgeois ne seront pas là (Bob Greis, Vincent Nothum, Pascal Groben). Je pense que je peux courir en 2 h 35-2 h 40. Si je cours ça, le podium sera dans les cordes.

Vous indiquiez que vous aviez des problèmes de motivation. Le fait de tenter de remporter un titre, cela pourrait-il vous galvaniser?

Oui, c’est clair que c’est la seule motivation que j’ai encore pour m’aligner au départ. Je n’ai pas de chrono en tête, après, c’est clair que ce serait bien de passer sous les 2 h 40. J’essayerai de rester dans le groupe avec les Luxembourgeois pour le titre. En tout cas, je ne partirai pas très vite dès les premiers kilomètres. C’est un championnat, donc il faudra voir.

Que pouvez-vous dire du parcours à Echternach?

Je n’ai pas encore regardé le parcours. Il y aura le passage avec le lac où c’est plat. On prendra ensuite la direction de Rosport avant d’effectuer le chemin dans le sens inverse. C’est un parcours rapide…

Quel était votre objectif cette année?

L’année 2014 n’a pas été très bonne, car j’avais des soucis au dos. L’objectif en 2015 c’était l’ING marathon où j’ai terminé premier Luxembourgeois. Je voulais arriver à un bon niveau sur 10 km ainsi que sur le semi. Et c’est ce que j’ai réussi! J’aimerais bien courir le prochain marathon sous les 2 h 30.

Quelle est la sensation quand on devient premier Luxembourgeois lors de l’ING marathon?

Tout dépend de qui se trouve au départ. J’ai bien sûr regardé qui était là. Pour moi, l’ING marathon c’est la plus grande course du pays quand on voit toute cette foule qui court.

Finir sur le podium lors de la Route du Vin constituait-il une surprise pour vous?

Il manquait pas mal d’athlètes qui auraient pu terminer devant moi. Je termine troisième avec deux minutes d’avance sur le quatrième. Avec ceux qui étaient présents, ce n’était pas une surprise d’être sur le podium. Par contre, je ne fais sûrement pas partie des trois meilleurs coureurs sur semi-marathon.

Qui seront vos concurrents directs à Echternach?

Il y aura du beau monde, comme Christian Krombach. Ce sera un candidat pour le titre qu’il ne faut pas sous-estimer. Sans oublier Bertil Muller et Eric Durrer qui peuvent bien courir sur ce genre de distance. Il y a aussi Jean-Pierre Serafini, mais il ne comptera pas pour le championnat. Pour le titre de champion, il y en a trois, quatre qui viennent en question.

Si vous n’êtes pas champion samedi à Echternach, est-ce que ce serait une déception?

En principe non. J’ai fait ce que j’ai voulu cette année. Si je peux décrocher un podium, voire le titre, ce sera un plus et je m’en réjouirai. Par contre, si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave. J’ai eu des problèmes de motivation ces derniers temps et peut-être qu’il me manque l’un ou l’autre kilomètre dans les jambes. Donc, si ça ne marche pas pour le titre, j’en connaîtrai la raison.

Avez-vous une idée du déroulement de votre saison en 2016?

Je vais déjà courir le semi-marathon à Paris, puis sûrement le marathon de Rotterdam en avril. Après, je ne sais pas encore, si ce n’est qu’il y aura aussi des courses au Luxembourg comme la Postlaf, les cross…

Recueilli par M. B.