Luxembourg Open : le lapin posé par Boris Becker ne passe pas

Samedi, quelques minutes après la finale Niculescu – Kvitova, Danielle Maas, la directrice de l’organisation du Luxembourg Open, a fait le point avec nous. Plus de 18 000 personnes sont venues au tournoi.

LE BILAN

«Au niveau sportif, le bilan est très bon. Je pense qu’on a vu du très beau tennis. Celle qui gagne le mérite toujours, mais, à côté, nous avions quelques très jolis noms comme Petra (Kvitova) ou Caroline (Wozniacki)», lançait Danielle Maas, la directrice du tournoi. «Et en termes d’organisation, tout a été également parfait. On a accueilli plus de 18 000 spectateurs sur l’ensemble de la semaine.

C’est moins que l’an passé mais nous avons aussi un jour de compétition en moins, vu qu’on est obligé de jouer la finale le samedi en raison du Masters. Si on avait disputé la formule habituelle, je pense qu’on aurait établi un nouveau record. Les affluences en début de semaine étaient en tout cas largement supérieures à ce qu’on a connu ces dernières années. Donc, ce tournoi fut des plus positifs.»

L’ABSENCE DE BORIS BECKER

Si elle affiche quasi en toutes circonstances un flegme dont on pourrait dire qu’il est typiquement britannique… si elle avait été britannique, Danielle Maas a été très remontée cette semaine contre Boris Becker, après que l’ancien champion allemand eut annoncé, quelques heures avant sa venue présumée en tant que «special guest», qu’il ne serait pas là.

«On a trouvé un beau remplaçant avec Michael Stich grâce à notre agence de management, mais ce qu’a fait Becker, en annulant au dernier moment, n’était vraiment pas professionnel.» L’actuel entraîneur de Novak Djokovic s’est-il excusé par la suite? «Rien, aucun mot. Je pense que pour le chapitre Becker, on peut tourner la page.»

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LE FORFAIT DE CAROLINE WOZNIACKI

Malade, la tête de série numéro 2 a été obligée de jeter l’éponge avant son quart de finale face à la future lauréate Monica Niculescu, jeudi soir. «Une situation vraiment dommage. Car Caroline avait très bien débuté son tournoi face à Madison Brengle puis Sabine Lisicki. Et c’est quelqu’un qui se donne, qui apporte au public. Mais elle était vraiment très malade (NDLR : gastro-entérite). On ne peut rien faire contre ça. C’est un cas de force majeure.»

DES CHANGEMENTS L’AN PROCHAIN?

«Pour le moment, non. Mais la WTA discute en ce moment à Singapour (NDLR : où se déroule le Masters depuis hier), notamment du calendrier. Et de mon côté, j’ai encore un petit espoir que les « WTA Finals » (NDLR : le nom officiel du Masters) soient décalées après le « WTA Elite Trophy » (NDLR : une sorte de « Masters bis », regroupant les joueuses classées de 9 à 16 sur la saison, qui se déroule actuellement après Singapour). Ce qui nous permettrait de pouvoir, à nouveau, avoir une finale le dimanche et non le samedi.

Les discussions sont en cours, mais je n’ai pas encore de nouvelles. Ce serait l’idéal pour nous.» Et sans doute aussi pour la WTA. Cela éviterait un quiproquo comme celui connu cette semaine où la Britannique Johanna Konta a été invitée, vendredi, à effectuer toutes les photos promotionnelles en vue du Masters… avant d’apprendre samedi qu’elle n’était plus qualifiée en raison de la victoire de Kuznetsova au tournoi de Moscou. Cela fait un peu désordre, assurément.

Julien Carette