Les handballeuses de Metz ont échoué en demi-finale de la Ligue des champions, battue 27 à 25 par les Russes de Rostov samedi à Budapest. Elles ne sont pourtant pas passées de l’exploit.
Les Messines, qui disputent leur premier Final Four, ont payé leur début de match raté (15-8 à la pause), malgré une bonne réaction en seconde période. Les Dragonnes, littéralement en feu, ont totalement renversé la situation et l’espoir aura été permis jusqu’au bout.
Mais les Russes ont su puiser dans leurs dernières forces pour mettre fin à l’aventure messine dans cette Ligue des champions.
La finale opposera donc dimanche Rostov au club hongrois de Györ, double tenant du titre, dans lequel évolue la gardienne des Bleues Amandine Leynaud.
Magnifique seconde période des #Dragonnes, mais l’écart de le première période était trop grand ? @MetzHandball s’incline contre @rostovhandballe et disputera la place 3-4 demain à 15h15 contre @VipersKrSand#EHFFinal4#helloBudapestpic.twitter.com/WULla2uuHo
— Metz Handball (@MetzHandball) 11 mai 2019
Le rêve au bout des doigts
Pour leur premier Final Four, les championnes de France avaient l’ambition d’atteindre au moins la finale. Elles avaient battu Rostov deux fois cette année en poule.
Mais à Budapest, elles sont passées à côté de leur première période (15-8), surtout en attaque.
Les championnes de France ont ensuite eu une belle réaction au retour des vestiaires. Grâce à une efficacité retrouvé au tir, à l’image de Manon Houette et la capitaine Grâce Zaadi, le déficit est revenu à deux buts à la 40e minute, mais le chemin à parcourir était trop long.
Les Dragonnes ont peut-être payé leur manque d’expérience du Final Four par rapport aux Russes qui y étaient déjà l’an passé. Elles ne manquent pourtant pas de vécu dans les grands rendez-vous : huit d’entre elles étaient à Bercy en décembre lorsque la France a remporté l’Euro face à la Russie (et à six joueuses de Rostov) et plusieurs sont aussi championne du monde et vice-championnes olympiques.
LQ/AFP