Accueil | Sport national | Cyclo-cross de Pétange : Gusty Bausch « surpris et heureux ! »

Cyclo-cross de Pétange : Gusty Bausch « surpris et heureux ! »


Gusty Bausch est revenu dans le coup ! (Photo Julien Garroy)

Gusty Bausch attendait un déclic pour revenir dans le coup en vue des sacro-saints championnats nationaux. C’est fait !

Malgré son visage déformé par l’effort et la pluie glaciale, il était bien le seul coureur luxembourgeois à arborer un large sourire à l’arrivée du cyclo-cross de Pétange dimanche.

Que ressentez-vous ?

Gusty Bausch : Je suis surpris et heureux ! Je suis parti tranquillement. Comme d’habitude. Puis j’ai vu Lex (Reichling) et là, je me suis dit, c’est O. K., tu vas reprendre au moins un des coureurs luxembourgeois. Quand je l’ai repris, j’ai senti que les sensations revenaient. Puis j’ai entendu que Scott (Thiltges) n’était pas très loin. J’ai été surpris de voir que Felix (Schreiber) n’était pas top loin également. Et là, j’ai tout donné. Puis avec l’adrénaline, tout est revenu. Oui, je suis vraiment heureux !

Gusty Bausch qui était loin du compte jusqu’ici dans les épreuves nationales est-il revenu ?

(Il rit) Les épreuves internationales sont plus faciles pour moi que les cross régionaux. Je suis surpris et content. Surtout par la manière. Le départ, comme toujours, ce n’est pas mon truc. Quand j’ai fait mon retour, j’ai eu l’ambition de revenir au fur et à mesure. Lorsqu’à la fin, j’ai vu le tricot de Scott (Thiltges), je me suis dit : « Non, ce n’est pas lui. » Puis je l’ai rattrapé. Et il faut dire que dans les descentes, j’ai pris de plus en plus de risques. Felix (Schreiber) m’a aussi dit que dans le dernier tour, je lui ai repris jusqu’à 15 secondes.

Est-ce le déclic que vous recherchiez pour vous relancer en vue des championnats nationaux ?

Oui, je n’étais pas trop mal. Certes avec le froid, les pulsations avaient du mal à grimper. C’était pour tout le monde pareil. Techniquement, j’étais bien et physiquement pas trop mal. J’espère que cela va continuer.

Dimanche, vous irez à Hesperange avec quelles ambitions ?

Il me faudra confirmer. Je suis soulagé d’avoir réalisé cette performance ici dans une épreuve internationale. Pour un cyclo-cross régional, c’est autre chose. Si je me retrouve attardé au départ, on est trop gêné pour revenir devant, ce qui n’est pas le cas dans une épreuve internationale. Il faudra que je travaille le départ. Mais c’est pas mal. Il y a de cela quelques semaines, j’étais à six minutes du vainqueur dans une épreuve régionale. Maintenant, je suis à six minutes dans un cyclo-cross international…

C’est le travail qui a payé ?

Oui, j’ai bien travaillé. Jean-Marc (NDLR : Boucher, son entraîneur), m’a donné des petits trucs pour réajuster mon entraînement. Mon dernier stage aux Canaries m’a fait du bien…

Recueilli par Denis Bastien