Cette fois, les Fraisiers, battus l’an passé à ce même stade de la compétition par la Résidence, n’ont pas raté la dernière marche en demi-finale de la coupe. Auteurs d’un match très solide, ils infligent au Racing sa première défaite de la saison.
L’Amicale tient sa place en finale. Même s’ils n’ont jamais rien lâché, les Racingmen ont dû se rendre à l’évidence : Steinsel était plus fort qu’eux.
Sur le papier, cela ressemblait à une partie de plaisir pour l’Amicale, opposée au Racing, leader de Nationale 2, invaincu. Mais face à des joueurs qui n’ont rien à perdre et qui ont déjà accroché à leur tableau de chasse à la fois la Résidence et Contern, la méfiance était de mise.
Évidemment, Mike Oppland rêvait de créer la sensation et de réitérer l’exploit de la Résidence, qui avait écarté cette même équipe steinseloise de la route vers la finale, il y a exactement un an.
En tant que formation hiérarchiquement inférieur, le Racing commence la rencontre avec 10 points d’avance. Un avantage que les joueurs de la capitale vont réussir à capitaliser puisque ce sont eux qui lancent les hostilités, inscrivant les cinq premiers points de la rencontre, pour porter le score à 15-0.
Évidemment, Ken Diederich goûte peu ce qu’il voit et le fait bien comprendre à ses joueurs. L’Amicale doit absolument stopper l’euphorie initiale du Racing. Car, s’ils prennent confiance, Max Hilger et ses coéquipiers seront très dangereux.
Sur le parquet, en tout cas, le Racing a démarré plein pot, sur un rythme infernal en tentant d’asphyxier leur adversaire.
Mais après deux minutes, le champion en titre reprend ses esprits. Et commence à jouer au basket. D’un seul coup, ce n’est plus du tout la même histoire. Et avec un cinglant 16-0, l’Amicale prend les commandes du match.
Un jeu parfaitement huilé
Le Racing fait le dos rond et résiste… mais pas au deuxième quart, au cours duquel Steinsel maîtrise son sujet à merveille alors que le Racing ne peut que constater les dégâts. Le jeu steinselois est parfaitement huilé, la balle tourne vite et bien et à la pause, il y a déjà +13 en faveur de l’Amicale.
On voit mal les pensionnaires de N2 renverser la vapeur. Surtout que leur Américain, Morton, enchaîne les fautes et ne passera que 30 minutes sur le parquet.
Malgré tout, une lueur d’espoir apparaît au retour des vestiaires pour le Racing. Mais le coach de l’Amicale va immédiatement prendre un temps mort histoire de stopper net l’élan du Racing.
Dans la foulée, les joueurs de l’Amicale vont aligner les paniers à trois points (neuf au total) pour anéantir les derniers espoirs d’exploit d’une équipe qui devrait sans nul doute évoluer au sein de l’élite la saison prochaine.
Vingt-sept points d’avance après 30 minutes de jeu, cette fois, la messe est dite et le coach de Steinsel peut en profiter pour donner du temps de jeu à tous ses joueurs.
Alors que l’Amicale gère jusqu’au bout son avance, le Racing ne baisse pas les bras pour autant et tient à remporter le dernier quart.
Au final, c’est donc l’Amicale qui retrouve la finale, deux ans après. Ce sera le 11 mars prochain contre des Musel Pikes, sacrés en 2004.
Jessy Ferreira
Racing (+10) – Amicale : 63-84 (31-44)
RACING : 24 paniers dont 2 à trois points, 13 lancers sur 18, 22 fautes dont 1 antisportive : Hilger (7 e ), 2 éliminés : Gillardin (35 e ) et Morton (39 e ).
M. HILGER 4, SORAGNA 2, NEY 6, MORTON 19, OGDEN 18 puis Bernimont, Gillardin, Schneider, Moes et Arbaut 4.
AMICALE : 28 paniers dont 9 à trois points, 19 lancers sur 24, 13 fautes.
KOSTER 4, Bo. MELCHER 6, MCDANIEL 10, PICARD 22, COLEMAN 19 puis Laurent 13, Jeitz 8, Hoeser , Be. Melcher 2 et Theisen.
Arbitrage de MM. Wolzfeld, Hetting, Jaas. 1 800 spectateurs.
Évolution du score : 5 e 17-8, 10 e 20-23, 15 e 28-34, 25 e 41-57, 30 e 43 -70, 35 e 55-74.