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[Basket] Richardson (Walferdange) : «Terminer l’année sur 2 victoires»


Everage Richardson sait que la situation n'est pas bonne. Mais l'Américain de Walferdange ne perd pas espoir. (photo Gerry Schmit / Editpress)

Depuis le début de la saison, la Résidence n’y arrive pas. Walferdange ne perd pas espoir de jouer les play-offs, explique Everage Richardson.

La Résidence connaît une première moitié de saison très compliquée. Avec seulement trois victoires en 11 matches, les hommes de Rainer Kloss sont très éloignés du top 6, qui devrait se jouer à au moins 9 succès. Everage Richardson sait que la situation n’est pas bonne. Mais l’Américain de Walferdange ne perd pas espoir.

Le Quotidien : Que pensez-vous de la situation actuelle de la Résidence?

Everage Richardson : Notre situation n’est vraiment pas bonne actuellement. Et c’est vraiment dommage, car je sais que nous valons bien mieux que ce que dit notre classement. Nous n’avons pas pris le départ attendu, mais on a vraiment beaucoup progressé depuis le début de la saison. Malheureusement, nous avons quelques défaites de trop au compteur.

Cette situation change-t-elle les ambitions de l’équipe par rapport à celles du début de la saison?

Non. Nous nous battons pour jouer les play-offs. Évidemment, ce sera un énorme challenge à relever, mais nous devons prendre chaque match l’un après l’autre. On part de ce point et on verra bien ce qu’il adviendra.

classUne des raisons des problèmes de la Résidence est la difficulté à trouver un deuxième joueur américain. Vous avez dû en utiliser six ou sept différents. Comment l’expliquez-vous?

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce sujet. On a simplement essayé de trouver le joueur qui convenait le mieux à l’équipe suivant la situation.

Jesse Reed est le bon?

Reed est un bon joueur. Un mec solide qui peut vraiment nous aider. Les autres Américains pouvaient également convenir, mais il fallait vraiment trouver celui qui était le bon pour l’équipe.

Vous attendiez-vous à un début de saison aussi compliqué?

Non. On avait fait une bonne présaison, mais ce sont des choses qui arrivent. Ça fait partie du jeu. Maintenant, on doit simplement affronter l’adversité et prendre les choses comme elles viennent.

Est-ce un problème de coach. Le message de Rainer Kloss, arrivé cet été, a-t-il du mal à passer?

Non, ce n’est pas un problème de coach. Il fait du bon boulot et fait tout son possible pour nous permettre de gagner des matches. Mais c’est nous qui sommes sur le parquet, c’est nous qui jouons.

Et parfois très bien. À l’image d’Oliver Vujakovic, qui est irrésistible depuis le début de la saison. Est-ce une surprise pour vous de le voir à ce niveau?

Il est excellent, effectivement. Mais ce n’est pas une surprise. Je vois le gamin bosser très dur tous les jours à l’entraînement. Il peut vraiment devenir un excellent joueur dans cette ligue et même un joueur majeur ces prochaines années.

Avant les fêtes de fin d’année, vous allez affronter Contern et le Sparta. Deux matches à gagner absolument pour espérer encore avoir une chance de jouer les play-offs?

On va arriver dans ces matches en étant très bien préparés. On entrera dedans pour aller chercher deux victoires et je peux vous dire qu’on fera tout ce qui est dans nos moyens pour atteindre cet objectif. Il est évident que deux victoires nous permettraient de maintenir en vie notre rêve de disputer les play-offs cette saison. Et ça nous permettrait de faire le plein de confiance avant la trêve.

Samedi, vous affrontez Contern, qui réalise une première partie de saison fantastique. Comment pouvez-vous espérer les battre?

Pour battre Contern, on doit simplement jouer notre jeu. Pratiquer notre basket. Et renouveler la même rencontre que lors du match aller, mais cette fois, en ne lâchant pas à la fin. On doit juste se battre jusqu’à la dernière seconde et si on y parvient, je suis convaincu que ça peut bien se passer.

Le fait que Contern a joué en Coupe jeudi, est-ce que ça peut être un avantage pour vous?

Bien sûr. Ça peut car ils seront moins frais que nous. On peut espérer qu’ils seront un peu fatigués pour notre match de samedi.

Ce qui est désespérant, c’est que vous jouez bien. Mais simplement, il manque un petit quelque chose?

Oui. C’est un véritable crève-cœur dans notre équipe. Beaucoup de personnes voient qu’on joue bien et combien nous sommes proches à chaque fois de l’emporter, à deux exceptions près. C’est pour cela que je dis que nous jouons de malchance, car de nombreuses rencontres auraient pu tourner en notre faveur. Et au lieu de défaites, nous aurions des victoires.

C’est un problème psychologique?

Il y a bien sûr du mental, là-dedans. Ça cogite forcément un peu. Nous jouons dans une compétition de haut niveau et nous devons apprendre à transformer ces matches perdus de peu en victoires. C’est vraiment tout ce qui nous manque.

Pensez-vous que le retour de Max Schmit, quand il interviendra, pourra changer les choses?

Max nous aidera énormément à coup sûr. C’est un meneur très solide. Et nul doute que dans certaines de ces courtes défaites, avoir un joueur aussi intelligent, ça aurait pu changer les choses.

Que peut-on vous souhaiter pour Noël?

Simplement de terminer sur deux victoires afin d’entretenir notre rêve de jouer les play-offs.

Vous êtes optimiste?

Toujours!

Romain Haas