Accueil | Politique-Société | Police grand-ducale : «La réforme ne plaira pas à tous»

Police grand-ducale : «La réforme ne plaira pas à tous»


Le rapport de la police luxembourgeoise explique que la femme a été admise à l'hôpital d'Esch-sur-Alzette, alors que son mari passait la nuit à Schrassig (illustration Editpress).

La réforme de la police grand-ducale a été adoptée, mardi à la Chambre, par les seules voix de la majorité. Ce vote marque la fin de plusieurs années de débats houleux.

Le ministre de la Sécurité intérieure, Étienne Schneider, a rappelé, juste avant le vote, combien cette réforme fut «difficile à mener», tant les avis discordants des multiples acteurs concernés se sont avérés diamétralement opposés, tout au long du processus.

Le projet de loi, qui revoit entièrement l’organisation des forces de l’ordre, a été voté avec 32 voix pour (DP, LSAP, déi gréng), 25 contre (CSV, ADR) et 2 abstentions (déi Lénk).

Le texte entend « moderniser la police et l’adapter aux réalités du pays, libérer des agents pour le terrain et rendre la police plus proche des citoyens ».

Parmi les mesures prévues, l’organisation territoriale qui prévoit un nombre de régions réduit de six à quatre. Par ailleurs, la distinction actuelle entre les centres d’intervention et les commissariats de proximité disparaîtra au profit des «commissariats de police». Parmi les 51 commissariats de proximité actuels, certains fusionneront pour former des unités plus grandes disposant de moyens d’actions plus conséquents.

La police judiciaire se verra dotée d’un service national permettant une lutte coordonnée contre la criminalité ainsi que la création du statut unique de l’enquêteur. La police administrative comme « un deuxième pilier » à côté du volet judiciaire sera introduite avec pour mission d’ « assurer la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique et rétablir le cas échéant l’ordre public ».

Plus d’informations sur l’adoption de cette réforme dans Le Quotidien papier du mercredi 13 juin.