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Changement climatique : le Luxembourg pas encore au point


(Illustration : AFP)

Eurostat vient de publier un rapport mettant en avant les avancées des pays de l’UE concernant l’énergie, les transports et l’environnement. Différents classements au sein desquels le Grand-Duché oscille entre le bon et le moins bon.

Grandes villes menacées par la montée des océans, concentration record de gaz à effet de serre : les rapports alarmistes sur le dérèglement climatique s’accumulent, mettant sous pression la soixantaine de ministres réunis à Paris pour préparer la conférence de Paris sur le climat.

Le rapport publié par Eurostat met notamment notamment en avant les avancées du Grand-Duché concernant les rejets de gaz à effet de serre avec une diminution de 2,6 % entre 1990 et 2012. Bien que l’on puisse se satisfaire de cette baisse, il parait important de garder à l’esprit qu’elle reste bien inférieure à la moyenne européenne (-17,9 %). À titre de comparaison, l’Allemagne affiche une une diminution de 23,5%, la France de 10,5 % et la Belgique de 17,4 %.

Concernant la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute des énergies, le Grand-Duché arrive bon dernier du classement avec un taux de 3,6%, alors que la France arrive par exemple à 14,2%. En 2020 l’objectif est d’atteindre les 11 %.

En revanche, le pays a réussi a atteindre son objectif « Europe 2020 » en matière de consommation énergétique avec 4,5 millions de tonnes équivalent pétrole soit une diminution de 10,4% par rapport aux chiffres de 2005.

Lire aussi : L’inaction sur le climat fera flamber la pauvreté

 

A trois semaines de la conférence de Paris (COP21, 30 novembre -11 décembre), qui doit aboutir à un accord mondial pour limiter le réchauffement à +2°C, les ministres planchaient lundi à huis clos sur quatre thèmes jugés cruciaux pour sceller un accord en décembre : équité entre pays du nord et du sud, ambition des objectifs, financements et actions nécessaires sans attendre l’entrée en vigueur de l’accord en 2020.

Le projet de texte actuel fait 55 pages et comporte de nombreuses options parfois contradictoires.

M.R.

Un commentaire

  1. Les bons chiffres de la France sont en grande partie dus à leurs centrales nucléaires.

    Il serait peut-être temps de tuer le tabou des Khmers Verts d’une Europe sans atome.

    On parle depuis les années 50 de centrale au Thorium bien moins dangereuses que les centrales actuelles à l’Uranium. Certains déchets des centrales classiques ont une durée de vie de dizaines de milliers d’années. Ceux des centrales aux Thorium produisent des déchets à durée de vie beaucoup moins longue. On parle de 300 ans, ce qui est concevable à l’échelle humaine. Avantage supplémentaire, il est totalement impossible de produire les matériaux pour une bombe nucléaire dans ces centrales au Thorium. En cas de surchauffe, elle s’arrête, donc pas d’explosion d’hydrogène comme à Fukushima.

    Le bon sens n’a malheureusement pas sa place dans ce débat. On est pour ou contre. Pourquoi ? Parce que.