Le couple Grand-Ducal était à Paris ce week-end, pour les commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre.
Samedi, toujours dans le cadre des célébrations officielles françaises, Xavier Bettel, Premier ministre sortant et actuel formateur du prochain gouvernement, s’est rendu à un dîner officiel au musée d’Orsay, accompagné de son époux Gauthier Destenay. Tout comme le Grand-Duc et la Grande-Duchesse.
Henri et Maria Teresa ont en outre participé dimanche au point d’orgue de cette semaine mémorielle en France, la cérémonie réunissant plus de 70 chefs d’État et de gouvernement à l’Arc de Triomphe commémorant la proclamation de l’Armistice du 11 novembre 1918, signant la fin d’une guerre qui fit dix millions de morts.
Un moment de l’histoire des plus marquants, y compris pour le Grand-Duché toujours resté aux cotés de son voisin et ami français.
Car le Luxembourg n’ayant pas d’armée, environ un millier de jeunes luxembourgeois se sont engagés à l’époque en tant que volontaires dans la légion étrangère. Il s’agit, entre autres, de jeunes luxembourgeois qui travaillaient à Paris ou faisaient leur tour de France, se retrouvant dans une atmosphère belligérante, loin de leur patrie envahie par les troupes allemandes. La majorité d’entre eux sont tombés ou ont été blessés durant la Grande Guerre.
Parmi les plus connus figure le coureur cycliste François Faber (1887-1915). Il travaillait comme docker dans la région de Courbevoie. Après quatre mois de préparation à Bayonne, il est arrivé sur le front. Le 9mai 2015, deux jours après avoir appris la naissance de sa fille, il est tombé près du Mont-Saint-Eloi. Il y a également eu quelques Luxembourgeois qui se sont engagés des côtés allemand ou américain. Le photographe Edward Steichen, par exemple, a rejoint, en 1917, le service photographique de l’armée de l’air américaine.
LQ