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Le vice-ministre iranien de la Santé testé positif au coronavirus


Le vice-ministre iranien de la Santé Iraj Harirchi (à g.) buvant de l’eau lors d’une conférence de presse portant sur l’épidémie de coronavirus, lundi. (Photo AFP)

Le vice-ministre iranien de la Santé Iraj Harirchi a confirmé mardi être infecté par le nouveau coronavirus, dans un pays au premier rang de ceux touchés par la maladie après la Chine, d’où est parti le virus.

Au cours d’une conférence de presse lundi à Téhéran avec le porte-parole du gouvernement Ali Rabii, Iraj Harirchi avait toussé plusieurs fois et paraissait transpirer. Lors de cette conférence, il avait démenti l’affirmation d’un député selon laquelle 50personnes auraient perdu la vie des suites de l’épidémie de pneumonie virale à Qom, ville sainte du centre du pays d’où le virus est parti en Iran. Il avait promis de démissionner si ce chiffre était confirmé.

Dans une vidéo diffusée par la télévision d’État, le vice-ministre a affirmé sans défaillir être infecté par le nouveau coronavirus après un test s’étant révélé positif. « J’ai aussi été infecté par le coronavirus », a-t-il dit, semblant avoir tourné lui-même la vidéo. « J’avais de la fièvre la nuit dernière et les tests préliminaires se sont révélés positifs vers minuit », a-t-il ajouté. « Je me suis isolé depuis (…) après mon dernier test, j’ai commencé un traitement », a-t-il encore dit.

« Le test sur M. Harirchi, vice-ministre de la Santé qui était sur les lignes de front face au coronavirus, s’est révélé positif », avait annoncé précédemment sur Twitter Alireza Vahabzadeh, conseiller média du ministre de la Santé. « Je voulais vous dire que (…) nous vaincrons ce virus dans les prochaines semaines », a ajouté Iraj Harirchi, avertissant que le virus pouvait infecter n’importe qui, « sans discrimination ».

Peu après cette annonce, le porte-parole du gouvernement aux côtés duquel il était apparu lundi s’est présenté à une autre conférence de presse avec d’autres ministres et responsables. L’Iran a confirmé 34 nouveaux cas et trois décès mardi, portant le nombre de personnes infectées à 95 et le nombre total de morts à 15, soit le bilan le plus élevé après la Chine, où plus de 2 600 personnes ont perdu la vie. Selon le ministère de la Santé, la plupart des cas concernent des personnes qui s’étaient récemment rendues à Qom, qui n’a pas encore été mise en quarantaine.

 

AFP