Hillary Clinton s’est lâchée vendredi soir en qualifiant une partie des électeurs de Donald Trump de « pitoyables ». Le milliardaire a taclé samedi le mépris de l’ancienne Première dame tout en jubilant de cette sortie qui pourrait jouer lui des tours.
La candidate démocrate à la Maison Blanche, qui s’exprimait vendredi soir lors d’un événement de levée de fonds à New York, a ainsi dépeint, « en gros », 50% de l’électorat de l’homme d’affaires.
« Pour généraliser, en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des pitoyables (basket of deplorables en anglais, NDLR) », a lancé l’ancienne chef de la diplomatie américaine sous les applaudissements de l’assistance. Un panier dans lequel on trouve « les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. A vous de choisir ».
Selon elle, la plupart de ces supporters de Donald Trump sont « incorrigibles, mais heureusement ils ne sont pas l’Amérique ».
Wow, Hillary Clinton was SO INSULTING to my supporters, millions of amazing, hard working people. I think it will cost her at the Polls!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 10 septembre 2016
« Wow, Hillary Clinton a été TELLEMENT INSULTANTE envers mes supporteurs, des millions de personnes incroyables, qui travaillent dur. Je pense que cela va lui coûter cher dans les sondages ! », a réagi Donald Trump dans un tweet samedi, à moins de deux mois de la présidentielle du 8 novembre.
Cette sortie d’Hillary Clinton a suscité de nombreuses réactions sur internet et le hashtag #BasketOfDeplorables était l’un des sujets les plus commentés samedi matin sur Twitter.
Elle « regrette »
Samedi, après avoir suscité nombre de critiques, Hillary Clinton a dit regretter ses propos de la veille. « La nuit dernière j’ai généralisé en gros, et ce n’est jamais une bonne idée. Je regrette avoir dit la moitié, c’était mal », a-t-elle reconnu dans un communiqué face à l’ampleur de la polémique.
Bien qu’elle ait fait son mea culpa, Hillary Clinton a assuré dans son communiqué qu’elle continuerait à dénoncer « la rhétorique sectaire et raciste » de son rival.