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L’église pastafarienne possède son premier pasteur


La communauté religieuse du Monstre de Spaghetti Volant est la plus représentée sur Facebook au Luxembourg. (Illustration : DR)

Une Néo-Zélandaise qui vient d’être reconnue officiellement comme la première membre de l’Église du monstre de spaghettis volant habilitée à célébrer les mariages dans son pays, a expliqué mardi que tout le monde était bienvenu dans ce mouvement religieux « pastafari » fondé aux États-Unis.

En décembre, la Nouvelle-Zélande avait reconnu cette Église dont les adeptes portent des passoires sur la tête, adulent les pirates et pensent que l’univers a été créé par un spaghetti volant, lui octroyant en conséquence le droit légal de célébrer des mariages.

Karen Martyn a été ordonnée « ministeroni », c’est-à-dire officiante chargée de célébrer les mariages. Elle a démenti que l’Église du monstre de spaghettis volant soit une parodie de religion, expliquant qu’elle offrait à ses adeptes les mêmes opportunités que les autres religions.

« Nous formons une communauté les uns pour les autres. Nous partageons des valeurs et nous voulons appartenir à quelque chose, c’est la nature humaine », a-t-elle dit. Elle a néanmoins reconnu que l’humour faisait partie intégrante de l’Église, qui explique qu’il existe un volcan à bière au paradis, tandis que celle qu’on trouve en enfer est éventée.

Le dieu vénéré par les fidèles est décrit sur le site de l’Église comme « un tas de membres en spaghettis avec deux boulettes de viande et une paire d’yeux ». « Nous croyions fermement qu’on doit rire de nous-même et rire de tout le monde », a-t-elle ajouté. « Rien n’est sacré. Il n’y a pas de dogme. Nous avons nos croyances mais nous reconnaissons que toutes les croyances peuvent être mises en doute ».

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Les pâtes sont « le principal repas saint » des fidèles et la passoire leur couvre-chef traditionnel. Le mouvement est né voici une dizaine d’années aux États-Unis pour, selon les apparences, dénoncer les dogmes religieux et le créationnisme. Il a largement essaimé et est aujourd’hui présent dans de nombreux pays.

En décembre, le directeur néo-zélandais de l’état civil Jeff Montgomory, avait expliqué que cette Église répondait aux critères requis par la loi néo-zélandaise sur les mariages. « J’en suis arrivé à la conclusion qu’ils ont et font la promotion de convictions philosophiques et donc peuvent désigner des officiants chargés de célébrer les mariages », avait-il dit.

Le Quotidien/AFP