Les guêpes sont de retour

Les nids de guêpes sont en formation. S’ils ne sont pas gênants, autant les laisser, sinon, il faut bien se protéger avant de tenter quoi que ce soit.

« Les gens commencent à nous appeler depuis une dizaine de jours», explique Eddy Boland, à la tête d’une société de dératisation en parlant des nids de guêpes.

«Comme nous n’avons pas eu un gros hiver, comme l’année passée, il y en a beaucoup. Mais les nids sont encore petits à ce stade, et les gens ne les remarquent souvent qu’en juillet/août quand ils veulent profiter de la terrasse.»

Les guêpes n’aiment pas être dérangées, donc si un nid s’installe dans votre jardin, surtout, ne venez pas les titiller «avec des vibrations ou du bruit». Si elles sont dans le sol, par exemple, elles ne vont pas apprécier que les enfants jouent à la balle à proximité. D’autres espèces de guêpes apprécient particulièrement les caissons de volet.

Si un nid de guêpes vous gêne et que vous voulez le détruire par vous-même, attention ! «Surtout il ne faut pas utiliser le feu, déjà car elles peuvent se défendre et piquer, et un départ d’incendie n’est jamais à écarter. Il faut garder à l’esprit que, quelle que soit la méthode, on risque d’être piqué. Les accidents les plus courants dans ces cas sont les chutes d’échelle, car les gens se font surprendre quand quelques guêpes sortent. »

« Il faut absolument bien se protéger, avoir des habits adéquats. Il y a des systèmes de pulvérisation simples à utiliser qui sont très efficaces, c’est ce que nous utilisons. Par contre, il faut totalement s’abstenir de venir la nuit pour tenter de mettre le nid dans un sac plastique ou de l’aspirer. C’est très dangereux ! Ce sont des choses qu’on voit.»

L’association natur&ëmwelt indique que, même si on détruit les nids de nos jardins, des guêpes peuvent venir du voisinage. Si les nids ne sont pas gênants, que personne n’est allergique et qu’ils ne sont pas à un endroit où il y a de l’agitation, on peut tout à fait cohabiter avec en respectant quelques règles, notamment couvrir les aliments à l’extérieur ou ne pas avoir de gestes hystériques quand elles s’approchent.

Par ailleurs, Eddy Boland rappelle que les guêpes sont «des charognards utiles dans la nature».

Audrey Libiez