Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
L’Éimaischen, le rendez-vous traditionnel du lundi de Pâques, a attiré les férus de poterie et de céramique à Luxembourg et Nospelt. Malgré le froid et la pluie.
L’événement, qui mêle marché artisanal et folklore luxembourgeois, reste un incontournable de la vie locale. Qu’il pleuve, qu’il vente, voire qu’il neige. Les Péckvillercher, petits sifflets en terre cuite en forme d’oiseaux, ne sont pas des poules mouillées. Les résidents non plus ! Chaudement habillés et armés de parapluies, petits et grands sont donc partis à la chasse à l’oiseau rare.
Car ces objets de collection très convoités, dont l’aspect varie d’année en année, sont vendus uniquement à cette occasion. Ce marché atypique est situé dans le cadre exceptionnel des ruelles historiques de la Vieille-Ville, autour du Palais grand-ducal. Nospelt, au nord de la capitale, a aussi son village de potiers et ses multiples déclinaisons de Péckvillercher.
Même si la date du premier marché de l’Éimaischen reste inconnue, un document officiel de 1827 y fait allusion. Cette année, on fêtait donc la 190e édition. Il semble que le marché ait toujours eu lieu le lundi de Pâques, date à laquelle était célébrée, en l’église Saint-Michel, une messe pour la confrérie des potiers. Ceux-ci en profitaient pour vendre leurs créations sur le parvis de l’église. Depuis, ce marché a bien évolué et permet aux familles de passer une journée agréable tout en profitant de la gastronomie populaire.
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