Les quartiers rebelles d’Alep pourraient être totalement détruits à la fin de l’année si l’armée syrienne, aidé de son allié russe, poursuit sa vaste offensive. L’est de la deuxième ville de Syrie serait ainsi rayée de la carte.
« Dans deux mois, deux mois et demi au maximum, à ce rythme, la partie est d’Alep risque d’être totalement détruite », a averti jeudi l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d’une conférence de presse.
Les quartiers rebelles de la ville, assiégés par le régime de Bachar al-Assad et bombardés sans répit, sont dans une situation catastrophique. En plus de l’absence d’aide humanitaire, les deux plus grands hôpitaux ont été attaqués dans des raids aériens la semaine passée. Ceci dans une quasi indifférence générale du monde et alors que tous les recours diplomatiques semblent épuisés.
Des casques blancs, ces civils en première ligne devenus sauveteurs par la force des choses, craignaient fin septembre qu’Alep-est ne tienne « pas plus d’un mois ».
Le Quotidien/AFP