Les autorités américaines s’attendaient lundi à devoir accueillir plus de 30 000 personnes dans les centres d’accueil urgence suite aux inondations sans précédent causées par la tempête Harvey au Texas et qui devraient encore s’aggraver.
L’agence fédérale des situations d’urgence (Fema) déploie d’importants moyens pour « protéger les vies », a indiqué son directeur Brock Long, alors que trois personnes ont déjà perdu la vie. « Nous tentons de renforcer les opérations de recherche et de sauvetage sur une zone très vaste, plus de 30 ou 50 comtés possiblement impactés au Texas », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Washington.
Le directeur du service météorologique national, Louis Uccellini, a quant à lui expliqué que « les inondations ne vont diminuer que très lentement ».
De fortes précipitations sont à nouveau attendues à Houston lundi après-midi et mardi, selon les dernières prévisions, et le pire n’est pas passé, a-t-il prévenu, tout en précisant que ces prévisions étaient « incertaines ». Selon lui, les inondations devraient atteindre leur pic mercredi ou jeudi. La tempête doit se déplacer vers l’est dans les cinq prochains jours, en direction de l’État voisin de la Louisiane.
Houston: l’ouragan #Harvey a fait au moins trois morts et une quinzaine de blessés. Plus d’infos > https://t.co/aQWIA5SLmA pic.twitter.com/01LzGv8iUA
— TV5MONDE (@TV5MONDE) 28 août 2017
La métropole de Houston, qui compte 2,3 millions d’habitants, était complètement paralysée lundi par la montée des eaux : les routes sont inondées, les aéroports fermés, et deux hôpitaux fermés, tandis que des milliers de sauveteurs sillonnaient la ville pour secourir les habitants les plus vulnérables bloqués chez eux. « Nous sommes toujours dans l’urgence, nous n’en sommes pas encore à la reconstruction », a martelé Brock Long.
L’agence fédérale, qui a quelque 5 000 fonctionnaires déployés dans la région, a fourni des générateurs électriques afin que des services essentiels tels que les centres d’appels 911 puissent continuer à opérer. Et des forces de l’ordre supplémentaires ont été envoyées pour assurer la sécurité, en plus des 3 000 soldats de la Garde nationale.
Le Quotidien/AFP